Ibrahima Ndiaye a plaidé ce dimanche pour une rupture radicale dans la manière dont l'État soutient le privé national. Selon lui, la souveraineté économique du Sénégal passera par des réformes structurelles audacieuses et une meilleure circulation de l'information gouvernementale.
Pour l'enseignant-chercheur, le rôle de l'État n'est pas de créer l'emploi, mais de porter le privé national au-delà des slogans. Ibrahima Ndiaye a proposé un levier concret concernant à utiliser les accords bilatéraux avec la France ou l'Allemagne pour aider les entreprises locales à accéder aux financements et aux transferts de compétences. « L'information est le nerf de la guerre. Beaucoup de projets bancables stagnent faute d'accès aux rouages administratifs et internationaux », a affirmé le membre du PRP, lors de son passage au « Grand Jury » sur la Rfm.
Il a appelé également à une refonte du système déclaratif actuel qu'il juge inefficace. Invitant les autorités à créer des passerelles informatiques entre la douane et les impôts pour identifier la valeur réelle des activités commerciales. « On ne peut pas avoir une boutique de 12 m² qui fait transiter 50 conteneurs par an sans que l'État ne puisse capter la juste valeur fiscale », a déclaré le chef d'entreprise.
Pour l'enseignant-chercheur, le rôle de l'État n'est pas de créer l'emploi, mais de porter le privé national au-delà des slogans. Ibrahima Ndiaye a proposé un levier concret concernant à utiliser les accords bilatéraux avec la France ou l'Allemagne pour aider les entreprises locales à accéder aux financements et aux transferts de compétences. « L'information est le nerf de la guerre. Beaucoup de projets bancables stagnent faute d'accès aux rouages administratifs et internationaux », a affirmé le membre du PRP, lors de son passage au « Grand Jury » sur la Rfm.
Il a appelé également à une refonte du système déclaratif actuel qu'il juge inefficace. Invitant les autorités à créer des passerelles informatiques entre la douane et les impôts pour identifier la valeur réelle des activités commerciales. « On ne peut pas avoir une boutique de 12 m² qui fait transiter 50 conteneurs par an sans que l'État ne puisse capter la juste valeur fiscale », a déclaré le chef d'entreprise.