Le Sénégal franchit une nouvelle étape dans sa politique d’amélioration génétique du cheptel. Mercredi 24 décembre, au Môle 1 du Port autonome de Dakar, le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne, a réceptionné une cargaison de 1 050 bovins de races améliorées en provenance du Brésil, destinés à renforcer durablement la production nationale de lait et de viande.
Cette opération s’inscrit dans la vision gouvernementale visant à bâtir un secteur de l’élevage moderne, compétitif et résilient, capable de soutenir la souveraineté alimentaire et animale du pays. « Aujourd’hui, nous accueillons un bateau transportant 1 050 bovins de races améliorées, composés de géniteurs et de vaches gestantes Guzerá, de vaches laitières Girolando, mais aussi de bovins Holstein », a déclaré le ministre, cité par l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon Dr Mabouba Diagne, le choix de ces races repose sur l’expérience brésilienne, souvent citée comme un modèle de réussite en matière d’élevage. « Le Brésil a réussi en combinant la robustesse de la race indienne Gir, à travers le Girolando, et le fort potentiel laitier de la Holstein néerlandaise. Ces animaux nous offrent à la fois résistance et productivité », a-t-il expliqué.
Le cheptel réceptionné est composé de 400 géniteurs Guzerá, 350 génisses Guzerá gestantes et 300 génisses Girolando gestantes. Tous les animaux ont été sélectionnés à l’issue d’un processus rigoureux d’agréage sanitaire et génétique, conduit par des vétérinaires sénégalais, afin de garantir leur qualité et leur adaptation aux conditions locales.
Prenant la parole lors de la cérémonie, en présence notamment des responsables du Groupement des éleveurs et pasteurs du Sénégal (Gepes), le ministre a insisté sur la capacité de ces bovins à s’intégrer aux systèmes d’élevage traditionnels. « Ce sont des animaux capables de suivre nos troupeaux lors des transhumances et de s’adapter aux pâturages, ce qui est essentiel pour améliorer durablement le cheptel national », a-t-il souligné, rappelant que l’amélioration génétique figure parmi les priorités fixées par le président de la République et le Premier ministre.
L’opération a nécessité un investissement global de trois milliards de francs CFA. Sur ce montant, 1,45 milliard de francs CFA a été subventionné par l’État, le reliquat étant assuré par les contributions des éleveurs bénéficiaires. « C’est une excellente nouvelle pour le secteur de l’élevage. Comme annoncé précédemment, le processus se fera en toute transparence. Ces vaches seront progressivement réparties à travers l’ensemble du territoire national », a assuré Dr Mabouba Diagne.
À travers cette initiative, les autorités entendent renforcer la productivité du cheptel, réduire les importations de produits laitiers et carnés et améliorer les revenus des éleveurs, dans un contexte où la souveraineté alimentaire demeure un enjeu stratégique majeur pour le Sénégal.
Cette opération s’inscrit dans la vision gouvernementale visant à bâtir un secteur de l’élevage moderne, compétitif et résilient, capable de soutenir la souveraineté alimentaire et animale du pays. « Aujourd’hui, nous accueillons un bateau transportant 1 050 bovins de races améliorées, composés de géniteurs et de vaches gestantes Guzerá, de vaches laitières Girolando, mais aussi de bovins Holstein », a déclaré le ministre, cité par l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon Dr Mabouba Diagne, le choix de ces races repose sur l’expérience brésilienne, souvent citée comme un modèle de réussite en matière d’élevage. « Le Brésil a réussi en combinant la robustesse de la race indienne Gir, à travers le Girolando, et le fort potentiel laitier de la Holstein néerlandaise. Ces animaux nous offrent à la fois résistance et productivité », a-t-il expliqué.
Le cheptel réceptionné est composé de 400 géniteurs Guzerá, 350 génisses Guzerá gestantes et 300 génisses Girolando gestantes. Tous les animaux ont été sélectionnés à l’issue d’un processus rigoureux d’agréage sanitaire et génétique, conduit par des vétérinaires sénégalais, afin de garantir leur qualité et leur adaptation aux conditions locales.
Prenant la parole lors de la cérémonie, en présence notamment des responsables du Groupement des éleveurs et pasteurs du Sénégal (Gepes), le ministre a insisté sur la capacité de ces bovins à s’intégrer aux systèmes d’élevage traditionnels. « Ce sont des animaux capables de suivre nos troupeaux lors des transhumances et de s’adapter aux pâturages, ce qui est essentiel pour améliorer durablement le cheptel national », a-t-il souligné, rappelant que l’amélioration génétique figure parmi les priorités fixées par le président de la République et le Premier ministre.
L’opération a nécessité un investissement global de trois milliards de francs CFA. Sur ce montant, 1,45 milliard de francs CFA a été subventionné par l’État, le reliquat étant assuré par les contributions des éleveurs bénéficiaires. « C’est une excellente nouvelle pour le secteur de l’élevage. Comme annoncé précédemment, le processus se fera en toute transparence. Ces vaches seront progressivement réparties à travers l’ensemble du territoire national », a assuré Dr Mabouba Diagne.
À travers cette initiative, les autorités entendent renforcer la productivité du cheptel, réduire les importations de produits laitiers et carnés et améliorer les revenus des éleveurs, dans un contexte où la souveraineté alimentaire demeure un enjeu stratégique majeur pour le Sénégal.