Depuis leur création lors de la Conférence de Bretton Woods en 1944, le FMI et la BM ont accompagné de nombreux pays en crise. Selon Modou Ndiaye membre du FRAPP, leur action en Afrique, et plus particulièrement au Sénégal, s'est traduite par une perte de souveraineté économique et un asservissement des populations.
« Ces institutions ne sont pas des outils de développement, mais des instruments d'oppression au service du capitalisme mondial et des puissances impérialistes », a-t-il affirmé.
Le document parcouru par PressAfrik cite les Programmes d'Ajustement Structurel (PAS) instaurés dans les années 1980 comme des « armes de destruction massive » ayant aggravé la pauvreté et démantelé les services publics.
Le rapport analyse en détail les effets des PAS sur l'économie sénégalaise.
Parmi les conséquences relevées : « effondrement de l'État : la réduction drastique des dépenses publiques a affaibli les institutions, limitant la capacité de l'État à répondre aux besoins essentiels de la population.
Démantèlement des services publics : les secteurs de la santé et de l'éducation ont subi des coupes budgétaires majeures. Selon le rapport, les dépenses de santé par habitant ont diminué de 20 % entre 1980 et 1991, compromettant l'accès aux soins pour les plus démunis.
Dépendance économique : la privatisation des entreprises publiques et l'ouverture des marchés ont renforcé la mainmise des multinationales sur les ressources stratégiques du pays, augmentant la vulnérabilité économique. »
Le FRAPP dénonce un système où les ressources africaines financent, de fait, les puissances économiques occidentales. « Loin d'être un continent aidé, l'Afrique est en réalité un continent pillé », martèle le rapport, citant une fuite massive de capitaux estimée à 1 400 milliards de dollars entre 1980 et 2009.
Le rapport critique également les négociations en cours pour le prochain Cadre de Partenariat-Pays (CPP) 2025-2030 avec la Banque mondiale, accusant ces discussions « de perpétuer un modèle économique extraverti et dépendant. »
Pour le FRAPP, la solution passe par une rupture radicale avec l'idéologie des institutions de Bretton Woods. Le mouvement formule plusieurs recommandations clés à savoir, « la fin de l'ingérence économique : le FRAPP demande l'arrêt de toute intervention du FMI et de la BM dans les politiques économiques des États africains. La récupération des ressources stratégiques : il appelle à la nationalisation des secteurs clés pour garantir une gestion souveraine des richesses du pays. La construction d'un modèle endogène : le FRAPP plaide pour un modèle économique africain, solidaire et autonome, libéré de l'emprise du capitalisme mondial. »
En citant Thomas Sankara, le FRAPP rappelle que « l'esclave qui ne revendique pas sa liberté mérite tous ses fers » et appelle les dirigeants africains à « un sursaut de souveraineté et d'autodétermination. »
Selon Modou Ndiaye, le rapport sera remis au président de la République, au Premier ministre, à l’Assemblée nationale, au ministère des Finances et du Budget…
« Ces institutions ne sont pas des outils de développement, mais des instruments d'oppression au service du capitalisme mondial et des puissances impérialistes », a-t-il affirmé.
Le document parcouru par PressAfrik cite les Programmes d'Ajustement Structurel (PAS) instaurés dans les années 1980 comme des « armes de destruction massive » ayant aggravé la pauvreté et démantelé les services publics.
Le rapport analyse en détail les effets des PAS sur l'économie sénégalaise.
Parmi les conséquences relevées : « effondrement de l'État : la réduction drastique des dépenses publiques a affaibli les institutions, limitant la capacité de l'État à répondre aux besoins essentiels de la population.
Démantèlement des services publics : les secteurs de la santé et de l'éducation ont subi des coupes budgétaires majeures. Selon le rapport, les dépenses de santé par habitant ont diminué de 20 % entre 1980 et 1991, compromettant l'accès aux soins pour les plus démunis.
Dépendance économique : la privatisation des entreprises publiques et l'ouverture des marchés ont renforcé la mainmise des multinationales sur les ressources stratégiques du pays, augmentant la vulnérabilité économique. »
Le FRAPP dénonce un système où les ressources africaines financent, de fait, les puissances économiques occidentales. « Loin d'être un continent aidé, l'Afrique est en réalité un continent pillé », martèle le rapport, citant une fuite massive de capitaux estimée à 1 400 milliards de dollars entre 1980 et 2009.
Le rapport critique également les négociations en cours pour le prochain Cadre de Partenariat-Pays (CPP) 2025-2030 avec la Banque mondiale, accusant ces discussions « de perpétuer un modèle économique extraverti et dépendant. »
Pour le FRAPP, la solution passe par une rupture radicale avec l'idéologie des institutions de Bretton Woods. Le mouvement formule plusieurs recommandations clés à savoir, « la fin de l'ingérence économique : le FRAPP demande l'arrêt de toute intervention du FMI et de la BM dans les politiques économiques des États africains. La récupération des ressources stratégiques : il appelle à la nationalisation des secteurs clés pour garantir une gestion souveraine des richesses du pays. La construction d'un modèle endogène : le FRAPP plaide pour un modèle économique africain, solidaire et autonome, libéré de l'emprise du capitalisme mondial. »
En citant Thomas Sankara, le FRAPP rappelle que « l'esclave qui ne revendique pas sa liberté mérite tous ses fers » et appelle les dirigeants africains à « un sursaut de souveraineté et d'autodétermination. »
Selon Modou Ndiaye, le rapport sera remis au président de la République, au Premier ministre, à l’Assemblée nationale, au ministère des Finances et du Budget…