Le Conseil des ministres du mercredi 30 juillet 2025, présidé par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, a été marqué par l’adoption de plusieurs textes législatifs traduisant la volonté du gouvernement de renforcer la transparence, l’éthique et la lutte contre la corruption.
« Le Premier ministre a présenté un Plan de redressement national », précise le communiqué du Conseil, soulignant que cette feuille de route globale s’inscrit dans le pilier de la réforme de l’État.
Au titre des textes adoptés, le gouvernement a validé un projet de loi « portant création de l’Office national de lutte contre la corruption (ONLC) », un nouvel organe censé prévenir, détecter et réprimer les pratiques illicites. Doté d’une autonomie institutionnelle, l’ONLC incarnera l’engagement du pouvoir dans la lutte contre la corruption.
Un second projet de loi adopté porte « sur le statut et la protection des lanceurs d’alerte ». Ce texte vise à encadrer juridiquement et à protéger les personnes qui, de bonne foi, dénoncent des actes de malversations ou d’atteinte à l’intégrité de la gestion publique.
Le Conseil des ministres a également adopté un projet de loi « relatif à l’accès à l’information ». Il s’agit de garantir aux citoyens un droit réel d’accès aux informations d’intérêt public détenues par les administrations et organismes étatiques, dans une optique de redevabilité.
Enfin, un projet de loi « sur la déclaration de patrimoine » a été entériné. Ce texte vise à moraliser la vie publique en imposant aux agents publics, notamment ceux occupant de hautes fonctions, une obligation renforcée de déclaration de leurs biens.
« Le gouvernement s’engage à instaurer une gouvernance fondée sur l’intégrité, la justice et la transparence », a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, à l’issue du Conseil.