Les socialistes de l’Afrique sont en conclave ce vendredi 19 et samedi 20 juin à Dakar. Ils tiennent la réunion annuelle du comité Afrique de l’international socialiste sur le thème «D’une époque de crise à une nouvelle ère de partenariat inclusif». Dans son allocution, le secrétaire général du Parti socialiste (PS) Ousmane Tanor Dieng, a analysé l’état de la démocratie en Afrique et a indiqué que l'ancien président de la République sénégalaise est "le lointain inspirateur des Assises nationales".
«Une des plus grandes faiblesses de la démocratie sur le continent africain reste encore l’instabilité normative, avec une frénésie sans précédent dans la manipulation politicienne des normes d’accession et de dévolution du pouvoir, dans la perversion des référents démocratiques sans compter la tentation monarchique et la résurgence des coups de force militaires» a estimé Tanor.
C’est cette «régression tragique» du processus démocratique qui, poursuit-il, s’est prolongée jusqu’aux processus électoraux, malgré l’institution de structures chargées de pallier les carences des gouvernements dans la gestion des opérations électorales. Il y a urgence à renouer avec les valeurs universelles de la démocratie selon lui. Il a indiqué : «Dans notre pays, ce mouvement est en marche depuis juin 2008 à travers les Assises nationales (...) avec la participation de différents segments de la Nation sénégalaise».
Par ailleurs, Tanor Dieng a laissé entendre que les Assises nationales leurs ont permis de renouer avec une tradition de dialogue consolidée et renforcée par son "illustre" prédécesseur à la tête du Parti socialiste du Sénégal et du Comité Afrique de l’Internationale Socialiste, le Président Abdou Diouf. «Il s’est toujours illustré par une constante disponibilité au dialogue de sorte que nous pouvons considérer aujourd’hui que le Président Abdou Diouf est le lointain inspirateur des Assises Nationales» a soutenu le chef de file du PS.
Il s’est, dans la même lancée, réjouit de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal, qu’il qualifie d’une «expérience en cours» dont «la constitution a permis à l’opposition significative de remporter les élections locales du 22 mars 2009».
«Une des plus grandes faiblesses de la démocratie sur le continent africain reste encore l’instabilité normative, avec une frénésie sans précédent dans la manipulation politicienne des normes d’accession et de dévolution du pouvoir, dans la perversion des référents démocratiques sans compter la tentation monarchique et la résurgence des coups de force militaires» a estimé Tanor.
C’est cette «régression tragique» du processus démocratique qui, poursuit-il, s’est prolongée jusqu’aux processus électoraux, malgré l’institution de structures chargées de pallier les carences des gouvernements dans la gestion des opérations électorales. Il y a urgence à renouer avec les valeurs universelles de la démocratie selon lui. Il a indiqué : «Dans notre pays, ce mouvement est en marche depuis juin 2008 à travers les Assises nationales (...) avec la participation de différents segments de la Nation sénégalaise».
Par ailleurs, Tanor Dieng a laissé entendre que les Assises nationales leurs ont permis de renouer avec une tradition de dialogue consolidée et renforcée par son "illustre" prédécesseur à la tête du Parti socialiste du Sénégal et du Comité Afrique de l’Internationale Socialiste, le Président Abdou Diouf. «Il s’est toujours illustré par une constante disponibilité au dialogue de sorte que nous pouvons considérer aujourd’hui que le Président Abdou Diouf est le lointain inspirateur des Assises Nationales» a soutenu le chef de file du PS.
Il s’est, dans la même lancée, réjouit de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal, qu’il qualifie d’une «expérience en cours» dont «la constitution a permis à l’opposition significative de remporter les élections locales du 22 mars 2009».