Seulement moins de 10 % de la population de l’espace de la population dans l’espace de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa) disposent d’un compte bancaire. Un taux faible comparé à celui des pays comme le Maroc et l’Afrique du Sud, où les taux oscillent entre 40 et 60 %. C’est ce qui explique l’ouverture de la campagne de promotion de la bancarisation et de l’utilisation des moyens de paiement scripturaux dans l’Uemoa par le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Phillipe-Henry-Dacoury-Tabley.
L’objectif principal de cette campagne est de porter le taux de bancarisation de 10 à 20 % au cours des cinq prochaines années. Selon M. Tabley, ce projet qui entre dans le cadre de la campagne de modernisation des systèmes et des moyens de paiement dans l’Uemoa « vise l’amélioration de la qualité des infrastructures de paiement, la consolidation de l’efficacité des instruments de contrôle et de mise en œuvre de la politique monétaire, en vue d’un développement plus harmonieux et efficient du marché financier régional. » Beaucoup de facteurs sont à l’origine de ce faible taux de bancarisation. Entre autres, le gouverneur général a cité « la méfiance des populations vis à vis des instruments de paiement scripturaux, le faible niveau de revenu des populations, les difficultés d’accès aux services bancaires, la méconnaissance du système bancaire et de ses pratiques par une large frange de la population, les longs délais d’encaissement et le coût élevé des transactions et des services bancaires. »
A propos de la cherté des transactions M. Tabley, dans son message à l’endroit des populations, a invité les banques « à baisser les coûts des services bancaires ». Il juge cette condition indispensable « pour que les populations aient confiance et puissent être attirées par l’ouverture de compte. »
Ce projet de promotion de la bancarisation est accompagné par une vaste campagne de communication qui se base sur une stratégie. Le premier, porte sur la confection de supports matériels. Le second est articulé sur des supports audiovisuels et le troisième concerne la mise en œuvre de la campagne. Une communication axée autour de quatre catégories de cibles, selon le directeur des services bancaires de la Bceao. Ces cibles sont classées en cible primaire non encore informée et en dehors de la bancarisation (commerçants des localités secondaires, acteurs du monde rural et artisans à revenus modestes), cible primaire informée mais aux usages encore limités (entreprises, administrations financières des Etats, les commerçants, les associations syndicales, les associations de consommateurs, le patronat, les fonctionnaires et les employés du privé).
Après ces primaires, il arrive la cible secondaire composée des banques, des établissements financiers, des systèmes financiers décentralisés, de la presse, des parlementaires, des universitaires et des professionnels du droit. La dernière catégorie ou cible tertiaire comprend les pouvoirs publics, les autorités religieuses et coutumières. La campagne s’étalera sur six mois et finira en Mars 2011. Elle sera ponctuée par la diffusion de spots radiotélévisés, l’affichage et la distribution de supports imprimés, des plaidoyers auprès des décideurs et leaders d’opinion dans les Etats membres mais aussi l’organisation d’évènements promotionnels.
L’objectif principal de cette campagne est de porter le taux de bancarisation de 10 à 20 % au cours des cinq prochaines années. Selon M. Tabley, ce projet qui entre dans le cadre de la campagne de modernisation des systèmes et des moyens de paiement dans l’Uemoa « vise l’amélioration de la qualité des infrastructures de paiement, la consolidation de l’efficacité des instruments de contrôle et de mise en œuvre de la politique monétaire, en vue d’un développement plus harmonieux et efficient du marché financier régional. » Beaucoup de facteurs sont à l’origine de ce faible taux de bancarisation. Entre autres, le gouverneur général a cité « la méfiance des populations vis à vis des instruments de paiement scripturaux, le faible niveau de revenu des populations, les difficultés d’accès aux services bancaires, la méconnaissance du système bancaire et de ses pratiques par une large frange de la population, les longs délais d’encaissement et le coût élevé des transactions et des services bancaires. »
A propos de la cherté des transactions M. Tabley, dans son message à l’endroit des populations, a invité les banques « à baisser les coûts des services bancaires ». Il juge cette condition indispensable « pour que les populations aient confiance et puissent être attirées par l’ouverture de compte. »
Ce projet de promotion de la bancarisation est accompagné par une vaste campagne de communication qui se base sur une stratégie. Le premier, porte sur la confection de supports matériels. Le second est articulé sur des supports audiovisuels et le troisième concerne la mise en œuvre de la campagne. Une communication axée autour de quatre catégories de cibles, selon le directeur des services bancaires de la Bceao. Ces cibles sont classées en cible primaire non encore informée et en dehors de la bancarisation (commerçants des localités secondaires, acteurs du monde rural et artisans à revenus modestes), cible primaire informée mais aux usages encore limités (entreprises, administrations financières des Etats, les commerçants, les associations syndicales, les associations de consommateurs, le patronat, les fonctionnaires et les employés du privé).
Après ces primaires, il arrive la cible secondaire composée des banques, des établissements financiers, des systèmes financiers décentralisés, de la presse, des parlementaires, des universitaires et des professionnels du droit. La dernière catégorie ou cible tertiaire comprend les pouvoirs publics, les autorités religieuses et coutumières. La campagne s’étalera sur six mois et finira en Mars 2011. Elle sera ponctuée par la diffusion de spots radiotélévisés, l’affichage et la distribution de supports imprimés, des plaidoyers auprès des décideurs et leaders d’opinion dans les Etats membres mais aussi l’organisation d’évènements promotionnels.