Vendredi dernier, au Tchad, les parlementaires ont adopté la révision de la loi fondamentale, qui accorde au président Mahamat Idriss Déby un mandat de sept ans renouvelable à souhait. Le texte allonge également le mandat des députés et crée un poste de vice-Premier ministre.
Pour les soutiens de la révision, le nouveau texte apportera plus de stabilité dans ce pays tristement connu pour sa multitude de groupes rebelles et politico-militaires.
Brice Mbaïmon Guedmbaye, président du groupe parlementaire Alliance républicaine, se définit dans l'opposition, mais a voté en faveur de la révision constitutionnelle « pour en finir avec la dévolution du pouvoir », explique-t-il au micro de Sidy Yansané, de la rédaction Afrique.
Le pouvoir en place organise des scrutins, au besoin limite les mandats électifs et, in fine, il n'y a pas d'alternance, constate Brice Mbaïmon Guedmbaye. « Il faut chercher d'autres solutions : adopter ce septennat, c'est permettre aux Tchadiens de s'occuper d'autre chose que de s'empêtrer de façon permanente dans des élections qui ne nous apportent au final rien », assure-t-il.
D'autant que désormais, tous les Tchadiens seront mieux représentés. « En ce qui concerne la création du poste de vice-Premier ministre, cela procède donc de la volonté du partage du pouvoir. Le partage classique du pouvoir se faisait au nord et au sud. Le président de la République est du Nord, le président de l'Assemblée est du Sud. Maintenant, il y a Centre qui revendique, il y a l'Est qui revendique, il y a l'Ouest qui revendique. Il faut penser qu'il est mieux de créer ce poste de vice-Premier ministre pour essayer d'équilibrer le partage du pouvoir. Tout ça participe donc de la recherche de la stabilité. »
Pour les soutiens de la révision, le nouveau texte apportera plus de stabilité dans ce pays tristement connu pour sa multitude de groupes rebelles et politico-militaires.
Brice Mbaïmon Guedmbaye, président du groupe parlementaire Alliance républicaine, se définit dans l'opposition, mais a voté en faveur de la révision constitutionnelle « pour en finir avec la dévolution du pouvoir », explique-t-il au micro de Sidy Yansané, de la rédaction Afrique.
Le pouvoir en place organise des scrutins, au besoin limite les mandats électifs et, in fine, il n'y a pas d'alternance, constate Brice Mbaïmon Guedmbaye. « Il faut chercher d'autres solutions : adopter ce septennat, c'est permettre aux Tchadiens de s'occuper d'autre chose que de s'empêtrer de façon permanente dans des élections qui ne nous apportent au final rien », assure-t-il.
D'autant que désormais, tous les Tchadiens seront mieux représentés. « En ce qui concerne la création du poste de vice-Premier ministre, cela procède donc de la volonté du partage du pouvoir. Le partage classique du pouvoir se faisait au nord et au sud. Le président de la République est du Nord, le président de l'Assemblée est du Sud. Maintenant, il y a Centre qui revendique, il y a l'Est qui revendique, il y a l'Ouest qui revendique. Il faut penser qu'il est mieux de créer ce poste de vice-Premier ministre pour essayer d'équilibrer le partage du pouvoir. Tout ça participe donc de la recherche de la stabilité. »