
C'est à huis clos, au sein de la prison de Klessoum, la maison d'arrêt de Ndjamena, que la décision de la cour d'appel a été prononcée en présence des cinq avocats commis d'office dans ce dossier tentaculaire.
Suite aux six semaines d'audiences, les juges ont donc condamné à la prison à vie la majorité des accusés qui sont détenus mais également par coutumace, l'un des cadres du Fact, Mahamat Mahdi Ali, explique maître Francis Lokouldé, l'un des avocats des accusés : « La cour d'appel vient de rendre son verdict. Elle est entrée en condamnation de Mahamat Mahdi et de plus de quelques 400 autres accusés à une peine d’emprisonnement à vie. »
Les membres du Fact condamnés et leurs avocats attendent également un geste du pouvoir. Lors de la clôture du dialogue national en octobre 2022, le président de la transition, Mahamat Idriss Déby, avait évoqué la possibilité de libérer tous les prisonniers de guerre.
Suite aux six semaines d'audiences, les juges ont donc condamné à la prison à vie la majorité des accusés qui sont détenus mais également par coutumace, l'un des cadres du Fact, Mahamat Mahdi Ali, explique maître Francis Lokouldé, l'un des avocats des accusés : « La cour d'appel vient de rendre son verdict. Elle est entrée en condamnation de Mahamat Mahdi et de plus de quelques 400 autres accusés à une peine d’emprisonnement à vie. »
« Ils ont un moral d'acier »
Ces peines sont assorties d'amendes solidaires : 20 milliards de francs CFA de dédommagement pour l'État du Tchad et un milliard de francs CFA aux ayants droits de feu le président Idriss Déby. Après le verdict, maître Lokouldé a rendu visites à ses clients qui affirment garder le moral et comptent se pourvoir en cassation : « Ils ont un moral d'acier parce qu’ils savent déjà que leur sort a été déjà ficelé par le politique. Nous sommes déçus parce que la cour ne nous a pas suivis, mais nous avons des voies de recours. La loi nous offre la possibilité de nous pourvoir en cassation, donc dès demain nous allons saisir la Cour suprême. »Les membres du Fact condamnés et leurs avocats attendent également un geste du pouvoir. Lors de la clôture du dialogue national en octobre 2022, le président de la transition, Mahamat Idriss Déby, avait évoqué la possibilité de libérer tous les prisonniers de guerre.