Derrière les baies vitrées de l'imposante tour de la télévision nationale, flotte « une ambiance particulière », confie l'un des journalistes de la rédaction. Tous ont appris, mercredi 13 septembre, la suspension de leur directeur de l'information, Souleymane Djabo, officiellement pour faute professionnelle.
Sur les réseaux sociaux, certains attribuent cette sanction à la diffusion, dans le journal local du 9 octobre, d'images d'une cérémonie du Parti socialiste sans frontière (PSF) dans le 9e arrondissement de la capitale. C'est le parti de l'opposant Yaya Dillo Djerou.
« Cela n'a rien à voir » rétorque le ministre de la Communication, Abderaman Koulamallah, qui justifie la suspension du directeur de l'information par la diffusion d'un reportage sur un procès en cours. Un sujet que Souleymane Djabo n'aurait pas fait valider par le directeur de la Télé Tchad, comme le veut la procédure interne.
Si certains évoquent une nouvelle censure de la Télé Tchad, le ministre Abderaman Koulamallah explique que la télévision publique essaie d'ouvrir ses portes aux opposants mais rappelle qu'elle n'est pas une tribune à ceux qui veulent déstabiliser le pays.
Sur les réseaux sociaux, certains attribuent cette sanction à la diffusion, dans le journal local du 9 octobre, d'images d'une cérémonie du Parti socialiste sans frontière (PSF) dans le 9e arrondissement de la capitale. C'est le parti de l'opposant Yaya Dillo Djerou.
« Cela n'a rien à voir » rétorque le ministre de la Communication, Abderaman Koulamallah, qui justifie la suspension du directeur de l'information par la diffusion d'un reportage sur un procès en cours. Un sujet que Souleymane Djabo n'aurait pas fait valider par le directeur de la Télé Tchad, comme le veut la procédure interne.
Si certains évoquent une nouvelle censure de la Télé Tchad, le ministre Abderaman Koulamallah explique que la télévision publique essaie d'ouvrir ses portes aux opposants mais rappelle qu'elle n'est pas une tribune à ceux qui veulent déstabiliser le pays.