Wally Faye, responsable du collectif des étudiants, s'est exprimé sur la situation à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), dénonçant la présence des forces de l'ordre sur le campus et apportant des éclaircissements sur le bilan des blessés.
« Hier, des guides religieux, notamment Thierno Amadou Ba, Khalife général de Bambilor, et Serigne Moustapha Thialal, ainsi que le collectif des anciens délégués, sont venus nous rencontrer tard dans la nuit pour nous demander de leur accorder 48 heures afin qu’ils puissent régler le problème », a-t-il indiqué, avant de poursuivre, « de notre côté, nous avons posé nos conditions », a notifié Wally Faye sur le plateau de Tfm . « Nous voulons bien leur accorder ces 48 heures à condition que les policiers qui se trouvent aux alentours des facultés quittent les lieux ». D’ailleurs, les affrontements ont repris aujourd'hui ( ce mercredi).
L'étudiant a insisté sur un point qu'ils ont toujours réfuté, c’est « la violation des franchises universitaires ». « Il est constaté qu’il y a des chars de policiers un peu partout aux alentours des facultés et leur seule présence peut créer des tensions », a-t-il ajouté, précisant qu'il existe une « sensibilité » entre la communauté estudiantine et les forces de l’ordre.
Concernant les blessés notés suite aux affrontements, Wally Faye a fait savoir que ce bilan est le total des deux semaines de heurts. Il a révélé que certains des blessés sont en soins à l’hôpital de Fann et les autres ont été évacués dans d’autres centres de santé, car le service médical du Coud dit ne pas pouvoir prendre en charge tous les blessés, surtout les cas critiques.
Selon M. Faye, « le président de l’amicale de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) fait partie des blessés et se serait cassé la main ». Ces blessures seraient dues, selon lui, à l'impact de grenades lacrymogènes jetées par les policiers pour certains, et à des balles blanches pour d'autres. « Nous sommes en train de collecter les preuves. Une fois que ce sera fait, on pourra peut-être envisager de déposer plainte », a-t-il annoncé.
Il a également souligné que tous les blessés sont évacués à l’hôpital par les membres du collectif, et c’est le collectif qui paie les frais médicaux avec ses propres moyens.
« Hier, des guides religieux, notamment Thierno Amadou Ba, Khalife général de Bambilor, et Serigne Moustapha Thialal, ainsi que le collectif des anciens délégués, sont venus nous rencontrer tard dans la nuit pour nous demander de leur accorder 48 heures afin qu’ils puissent régler le problème », a-t-il indiqué, avant de poursuivre, « de notre côté, nous avons posé nos conditions », a notifié Wally Faye sur le plateau de Tfm . « Nous voulons bien leur accorder ces 48 heures à condition que les policiers qui se trouvent aux alentours des facultés quittent les lieux ». D’ailleurs, les affrontements ont repris aujourd'hui ( ce mercredi).
L'étudiant a insisté sur un point qu'ils ont toujours réfuté, c’est « la violation des franchises universitaires ». « Il est constaté qu’il y a des chars de policiers un peu partout aux alentours des facultés et leur seule présence peut créer des tensions », a-t-il ajouté, précisant qu'il existe une « sensibilité » entre la communauté estudiantine et les forces de l’ordre.
Concernant les blessés notés suite aux affrontements, Wally Faye a fait savoir que ce bilan est le total des deux semaines de heurts. Il a révélé que certains des blessés sont en soins à l’hôpital de Fann et les autres ont été évacués dans d’autres centres de santé, car le service médical du Coud dit ne pas pouvoir prendre en charge tous les blessés, surtout les cas critiques.
Selon M. Faye, « le président de l’amicale de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) fait partie des blessés et se serait cassé la main ». Ces blessures seraient dues, selon lui, à l'impact de grenades lacrymogènes jetées par les policiers pour certains, et à des balles blanches pour d'autres. « Nous sommes en train de collecter les preuves. Une fois que ce sera fait, on pourra peut-être envisager de déposer plainte », a-t-il annoncé.
Il a également souligné que tous les blessés sont évacués à l’hôpital par les membres du collectif, et c’est le collectif qui paie les frais médicaux avec ses propres moyens.