La situation est tendue à Keur Ndiaye Lô, localité située dans la commune de Sangalkam, département de Rufisque. Les habitants protestent contre les terrassements menés sur leurs champs et parcelles maraîchères par la Délégation générale au pôle urbain de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU).
Face à la presse, hier, mardi, les notables et responsables du village ont exprimé leur indignation face à l’arrivée d’engins sur des dizaines d’hectares pour effectuer des terrassements. Sous la supervision du Délégué général Bara Diouf et des forces de l’ordre, plusieurs fondations ont été détruites et des champs envahis par du matériel lourd.
Le chef du village, Youssou Samb, dénonce une situation inacceptable et appelle à la préservation des terres des habitants.
«Ce sont des terres que nous exploitations depuis des décennies. Certains s'investissent dans l'agriculture et d'autres dans le maraehage. Des terres qui nous appartiennent. Donc, ce n'est pas normal qu'on nous exproprie sur le projet du pôle de Diamniadio, alors que nous sommes de la commune de Sangalkam», a expliqué Youssou Samb.
Le chef du village a révélé avoir reçu des menaces d'arrestations des forces de l'ordre qui avaient déjà interpellé certains jeunes du village.
«Il n'ont qu'à m'arrêter, je suis le responsable moral de cette localité, je n'accepterai jamais qu'on exproprie des familles de mon village au profit de promoteurs étrangers», a-t-il déploré, ajoutant que le combat pour la sauvegarde des terres dans cette zone aurait commencé depuis l'ancien régime.
«Nous disposons de papiers en bonne et due forme, mais les autorités utilisent leurs positions privilégiées pour nous chasser de nos terres. Nous n'allons jamais l'accepter, même s'il faut y laisser nos vies», ont pesté les habitants.
Plusieurs pneus ont été incendiés sur la route des Niayes, ce qui a occasionné un blocage de la circulation durant un bon moment sur cet axe très fréquenté.
Ainsi, les riverains ont sollicité l'arbitrage du chef de l'Etat et de son Premier ministre.
Face à la presse, hier, mardi, les notables et responsables du village ont exprimé leur indignation face à l’arrivée d’engins sur des dizaines d’hectares pour effectuer des terrassements. Sous la supervision du Délégué général Bara Diouf et des forces de l’ordre, plusieurs fondations ont été détruites et des champs envahis par du matériel lourd.
Le chef du village, Youssou Samb, dénonce une situation inacceptable et appelle à la préservation des terres des habitants.
«Ce sont des terres que nous exploitations depuis des décennies. Certains s'investissent dans l'agriculture et d'autres dans le maraehage. Des terres qui nous appartiennent. Donc, ce n'est pas normal qu'on nous exproprie sur le projet du pôle de Diamniadio, alors que nous sommes de la commune de Sangalkam», a expliqué Youssou Samb.
Le chef du village a révélé avoir reçu des menaces d'arrestations des forces de l'ordre qui avaient déjà interpellé certains jeunes du village.
«Il n'ont qu'à m'arrêter, je suis le responsable moral de cette localité, je n'accepterai jamais qu'on exproprie des familles de mon village au profit de promoteurs étrangers», a-t-il déploré, ajoutant que le combat pour la sauvegarde des terres dans cette zone aurait commencé depuis l'ancien régime.
«Nous disposons de papiers en bonne et due forme, mais les autorités utilisent leurs positions privilégiées pour nous chasser de nos terres. Nous n'allons jamais l'accepter, même s'il faut y laisser nos vies», ont pesté les habitants.
Plusieurs pneus ont été incendiés sur la route des Niayes, ce qui a occasionné un blocage de la circulation durant un bon moment sur cet axe très fréquenté.
Ainsi, les riverains ont sollicité l'arbitrage du chef de l'Etat et de son Premier ministre.