Tout a commencé le 26 juillet 2009. Tard dans la nuit, Boko Haram lance des frappes simultanées sur des postes de police dans plusieurs villes de l'extrême Nord-Est du Nigeria. Pour le leader de la secte Mohammed Yusuf les forces de sécurité sont responsables d'avoir tué, la veille, des dizaines de fidèles dans la ville de Bauchi et ils doivent payer.
Armés d'AK-47 et de bombes artisanales, les membres de Boko Haram se déplacent à moto. Ils tuent, mettent des policiers en fuite et saisissent des armes. Dès le 27 juillet, le gouvernement fédéral ordonne à l'armée d'intervenir : c'est un bain de sang. Des centaines de fidèles sont tués. Les suspects exécutés sans autre forme de procès, alors que « Markas » le QG de la secte est détruit.