Ce sont les trois ministres de la Justice du Niger, du Mali et du Tchad qui ont signé cette convention de coopération judiciaire. Des « accords historiques », disent-ils, au moment où ces mêmes pays sont menacés par le terrorisme transfrontalier.
« Il a fallu attendre le développement du terrorisme dans le Sahel pour qu’avec l’aide de nos partenaires, on puisse mettre en place ce mécanisme juridique », explique le professeur Ahmat Mahamat Hassan, ministre tchadien de la Justice.
Les frontières entre ces trois pays n’existent plus en matière judiciaire. « L’entraide sera totale », assure le ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou. « Si nous pouvons faire l’extradition d’un détenu là où on peut mieux le juger, là où on a plus d’information, c’est déjà bien, s’il y a des avis de condamnation, on sait qui séjourne dans quel pays, les échanges de casiers judiciaires. »
Les experts des trois pays ont mis deux ans pour aboutir à ces résultats. Les terroristes seront traqués. « Il faudra absolument que les magistrats, les officiers de police judiciaire aient les moyens de pouvoir les poursuivre, les traquer, les arrêter, les inculper et les écouter partout où ils sont », ajoute Ahmat Mahamat Hassan.
Deux pays menacés par Boko Haram n’ont pas encore signé cette convention judiciaire: le Cameroun et le Nigeria.
«Concrètement aujourd’hui, nous savons aller plus vite et nous savons aller ensemble en partage pour prendre en charge une action judiciaire qui peut débuter au Mali et qui peut se poursuivre au Tchad et au Niger», Mamadou Ismaïla Konate, ministre malien de la Justice.
« Il a fallu attendre le développement du terrorisme dans le Sahel pour qu’avec l’aide de nos partenaires, on puisse mettre en place ce mécanisme juridique », explique le professeur Ahmat Mahamat Hassan, ministre tchadien de la Justice.
Les frontières entre ces trois pays n’existent plus en matière judiciaire. « L’entraide sera totale », assure le ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou. « Si nous pouvons faire l’extradition d’un détenu là où on peut mieux le juger, là où on a plus d’information, c’est déjà bien, s’il y a des avis de condamnation, on sait qui séjourne dans quel pays, les échanges de casiers judiciaires. »
Les experts des trois pays ont mis deux ans pour aboutir à ces résultats. Les terroristes seront traqués. « Il faudra absolument que les magistrats, les officiers de police judiciaire aient les moyens de pouvoir les poursuivre, les traquer, les arrêter, les inculper et les écouter partout où ils sont », ajoute Ahmat Mahamat Hassan.
Deux pays menacés par Boko Haram n’ont pas encore signé cette convention judiciaire: le Cameroun et le Nigeria.
«Concrètement aujourd’hui, nous savons aller plus vite et nous savons aller ensemble en partage pour prendre en charge une action judiciaire qui peut débuter au Mali et qui peut se poursuivre au Tchad et au Niger», Mamadou Ismaïla Konate, ministre malien de la Justice.
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