Ils trainent dans les marchés et à la gare routière de la ville du rail, en haillons, les pieds le plus souvent nus, un pot entre les mains, les talibés sont en dangers. Devenus la proie des gens qui ont l’esprit tordu accablés par le dessous de leur ceinture, ces détraqués assouvissent leur besoins de mâle sur des enfants qu’une société avec ses contradictions a jeté dans la rue sans défense. Ces enfants qui trainent encore leur insouciance, sont victimes d’abus sexuels.
Trouvé sur le parvis d’un magasin au marché central de Thiès, le jeune M. Diaw, dort recroquevillé sur lui-même tel un serpent tranquille. Gagné par un sommeil profond, le jeune apprenant vêtu d’un T-shir blanc qui lui arrive jusqu’au genou, se réveille de son sommeil « je viens de Touba, cela fait plusieurs mois que je dors dans la rue. Je ne vais plus au daara, malgré les risques, je préfère rester ici, que de retourner là-bas » confie-t-il. A, Thiès s’ils ne sont pas exploités par les restaurants qui préfèrent s’attacher leur service que d’embaucher un personnel, ils sont soumis à des actes obscènes par de gros gaillards. Agé à peine de 11ans A. T. Tall narre la mort dans l’âme ses mésaventures « je travaille pour un restaurant et on me donne juste 50 FCfa.
Si pour A. T. Tall, le travaille de restaurant est plus reposant, O. Séne lui « ignore même jusqu'à son âge, il vient de la Gambie. Il revient sur l’horrible proposition de cet homme, une proposition, qui dépasse son entendement « Un jour un homme m’a proposé 2000 FCfa pour coucher avec moi, il m’a demandé de le suivre dans les épaves des voitures. J’ai refusé » déclare le jeune talibé.
Fuyant le plus souvent les sévices corporels, les talibés tombent dans un autre précipice celui des détraqués de la rue, et des être sans foi, qui les exploitent parce que laissés à eux même. Les jeunes enfants-talibés sont des proies potentielles à la délinquance qu’ils côtoient quotidiennement.
Trouvé sur le parvis d’un magasin au marché central de Thiès, le jeune M. Diaw, dort recroquevillé sur lui-même tel un serpent tranquille. Gagné par un sommeil profond, le jeune apprenant vêtu d’un T-shir blanc qui lui arrive jusqu’au genou, se réveille de son sommeil « je viens de Touba, cela fait plusieurs mois que je dors dans la rue. Je ne vais plus au daara, malgré les risques, je préfère rester ici, que de retourner là-bas » confie-t-il. A, Thiès s’ils ne sont pas exploités par les restaurants qui préfèrent s’attacher leur service que d’embaucher un personnel, ils sont soumis à des actes obscènes par de gros gaillards. Agé à peine de 11ans A. T. Tall narre la mort dans l’âme ses mésaventures « je travaille pour un restaurant et on me donne juste 50 FCfa.
Si pour A. T. Tall, le travaille de restaurant est plus reposant, O. Séne lui « ignore même jusqu'à son âge, il vient de la Gambie. Il revient sur l’horrible proposition de cet homme, une proposition, qui dépasse son entendement « Un jour un homme m’a proposé 2000 FCfa pour coucher avec moi, il m’a demandé de le suivre dans les épaves des voitures. J’ai refusé » déclare le jeune talibé.
Fuyant le plus souvent les sévices corporels, les talibés tombent dans un autre précipice celui des détraqués de la rue, et des être sans foi, qui les exploitent parce que laissés à eux même. Les jeunes enfants-talibés sont des proies potentielles à la délinquance qu’ils côtoient quotidiennement.