«Jamais l’intolérance n’a atteint un tel seuil au Sénégal dans le milieu politique. Toute opinion divergente est criminalisée. Pourtant la démocratie jure d’avec l’unanimisme, l’uniformisme et toute sorte de monologue. La démocratie requiert un état d’esprit qui s’abreuve et se nourrit de la tolérance, du respect de l’autre, de l’expression plurielle, de l’équilibre. Sa vitalité et son efficience se jaugent à l’aune de l’émulation au nom du débat pluriel. Prétendre détenir le monopole de la vérité en démocratie relève d’une prétention obscurantiste et anachronique», tacle le défenseur des droits de l'homme.
Pour le président de la LSDH, «au delà, la critique est une condition sine qua non de la nécessaire remise de cause perpétuelle de l’humain, être qui se meut dans un tissu voir un noeud social. La critique est donc facteur de progrès, favorise et stimule les performances et les transformations positives».
«Enfin si tu es différent de moi, loin de me nuire, tu m’enrichis. Alors cessons de jeter l’opprobre sur ceux qui ont décidé de choisir un chemin autre que le notre», invite Me Assane Dioma Ndiaye.
Pour le président de la LSDH, «au delà, la critique est une condition sine qua non de la nécessaire remise de cause perpétuelle de l’humain, être qui se meut dans un tissu voir un noeud social. La critique est donc facteur de progrès, favorise et stimule les performances et les transformations positives».
«Enfin si tu es différent de moi, loin de me nuire, tu m’enrichis. Alors cessons de jeter l’opprobre sur ceux qui ont décidé de choisir un chemin autre que le notre», invite Me Assane Dioma Ndiaye.