La tension est à son comble à Lomé, particulièrement dans les quartiers périphériques. Les forces de l’ordre patrouillent, bastonnent et même intimident. Sur le boulevard de l’Oti, entre l’aéroport et le cimetière municipal de Be-Kpota, les restes de pneus brûlés, de voitures incendiées et autres déchets mélangés, qui ont servi à faire des barricades, jonchent encore le sol. Les forces de l’ordre, les militaires obligent les passants à les dégager.
Les manifestants de l’opposition n’ont pas réussi à se rassembler ce jeudi matin. Très tôt comme mercredi, des individus cagoulés à bord de véhicules sans plaque d’immatriculation sont sortis. Ils ont bastonné plusieurs personnes, empêchant tout attroupement. Dans la ville, on aperçoit toujours des personnes cagoulées pas loin des forces de l’ordre assis, le gourdin à côté. Le ministre de la Sécurité, Yark Damehane, lors d’un point de presse mercredi, estimait que ce sont des groupes organisés qui protègent leur quartier.
De la tension, mais pour l’opposition, il n’est plus question de reculer, selon son leader Jean-Pierre Fabre : « Nous avons été dociles, je peux dire pendant longtemps. Aujourd’hui, nous nous rendons compte que nous avons été bernés. Le régime vient de faire la démonstration à ceux que ne le croyaient pas que, à chaque fois qu’il est question de la remise en cause de son pouvoir, il répond par la violence. Nous n’allons pas nous soumettre à son diktat. Nous, nous voulons marcher. Nous ne voulons pas faire de la violence, mais si le régime amène ses milices un peu partout au point du rassemblement, les jeunes vont résister avec des cailloux. Il y a des gens qui sont morts hier par balles. Alors qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ? »
L’hôpital du district n°2 de Be-Kpota, qui la veille a accueilli et soigné plusieurs blessés, n’est pas ouvert ce mercredi. Officiellement, dit le médecin principal, il n’y a plus de matériel pour soigner. Du coup, les nombreux blessés de ce matin sont systématiquement renvoyés et la porte de cet hôpital est fermée.
Les manifestants de l’opposition n’ont pas réussi à se rassembler ce jeudi matin. Très tôt comme mercredi, des individus cagoulés à bord de véhicules sans plaque d’immatriculation sont sortis. Ils ont bastonné plusieurs personnes, empêchant tout attroupement. Dans la ville, on aperçoit toujours des personnes cagoulées pas loin des forces de l’ordre assis, le gourdin à côté. Le ministre de la Sécurité, Yark Damehane, lors d’un point de presse mercredi, estimait que ce sont des groupes organisés qui protègent leur quartier.
De la tension, mais pour l’opposition, il n’est plus question de reculer, selon son leader Jean-Pierre Fabre : « Nous avons été dociles, je peux dire pendant longtemps. Aujourd’hui, nous nous rendons compte que nous avons été bernés. Le régime vient de faire la démonstration à ceux que ne le croyaient pas que, à chaque fois qu’il est question de la remise en cause de son pouvoir, il répond par la violence. Nous n’allons pas nous soumettre à son diktat. Nous, nous voulons marcher. Nous ne voulons pas faire de la violence, mais si le régime amène ses milices un peu partout au point du rassemblement, les jeunes vont résister avec des cailloux. Il y a des gens qui sont morts hier par balles. Alors qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ? »
L’hôpital du district n°2 de Be-Kpota, qui la veille a accueilli et soigné plusieurs blessés, n’est pas ouvert ce mercredi. Officiellement, dit le médecin principal, il n’y a plus de matériel pour soigner. Du coup, les nombreux blessés de ce matin sont systématiquement renvoyés et la porte de cet hôpital est fermée.
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