► Le chef de l'Organisation mondiale de la santé appelant à ne pas « rester silencieux » devant des « scènes de mort » dans les hôpitaux. Dans un message sur X, dimanche 12 novembre, le patron de l'OMS a qualifié la situation à l'hôpital al-Shifa de « grave et dangereuse » après « trois jours sans électricité, sans eau ». Il a cependant indiqué que le contact avait pu être renoué avec des professionnels de santé.
► Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a évoqué dimanche dans un entretien à la chaîne américaine NBC l'éventualité d'un accord pour libérer certains des quelque 240 otages enlevés par le Hamas qui contrôle la bande de Gaza, une condition selon lui à tout cessez-le-feu.
► Une grande marche contre l'antisémitisme a eu lieu ce dimanche en France, en réponse à l'explosion du nombre d'actes hostiles aux Juifs depuis les massacres du Hamas en Israël le 7 octobre et la riposte militaire qui a suivi. Plus de 180 000 personnes ont manifesté dimanche en France, dont 105 000 à Paris.
► Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé ce dimanche que le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza avait atteint les 11 180 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 4 609 enfants. Depuis cette date, plus de 1 200 Israéliens ont été tués, après un bilan revu à la baisse vendredi. L'armée israélienne fait état de 239 personnes retenues en otage par le Hamas.
Horaires donnés en temps universel (TU), cliquez ici pour rafraîchir
44 soldats israéliens tués à Gaza depuis le début de la guerre
L'armée israélienne a annoncé lundi la mort de deux nouveaux soldats dans les combats dans la bande de Gaza, portant à 44 le total de ses militaires tués dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec le Hamas. Israël frappe sans répit la bande de Gaza depuis l'attaque meurtrière menée sur son sol par le Hamas le 7 octobre, et mène en parallèle depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but « d'anéantir » le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir dans le territoire.
Le gouvernement du Hamas affirme que « tous les hôpitaux » du nord de la bande de Gaza sont « hors service »
Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas a indiqué lundi à l'AFP que « tous les hôpitaux de la province de Gaza », le nord de la bande de Gaza où les combats ont lieu entre l'armée israélienne et les combattants du Hamas, étaient « hors service ».
Il a par ailleurs affirmé que « six bébés prématurés » et « neuf patients en soins intensifs » étaient morts en raison du manque d'électricité à l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza pilonnée et assiégée par Israël. Youssef Abou Rich, présent dans l'hôpital où s'abritent aussi des milliers de déplacés, avait donné dimanche soir un précédent bilan de « cinq bébés » et « sept patients » décédés. Samedi, l'hôpital avait annoncé que 39 bébés prématurés étaient encore à al-Chifa et que des infirmiers procédaient à des « massages respiratoires à la main » pour les maintenir en vie. Un médecin de l'ONG Médecins sans frontières (MSF), avait indiqué également que 17 patients se trouvaient en soins intensifs.
Les drapeaux de l'ONU en berne en mémoire du personnel tué à Gaza
Le drapeau des Nations unies en berne après une cérémonie en mémoire des employés de l'ONU morts lors de la guerre entre Israël et le Hamas, devant le bâtiment de l'ONU, à Bangkok, le 13 novembre 2023.
Le drapeau des Nations unies en berne après une cérémonie en mémoire des employés de l'ONU morts lors de la guerre entre Israël et le Hamas, devant le bâtiment de l'ONU, à Bangkok, le 13 novembre 2023. AFP - LILLIAN SUWANRUMPHA
Les drapeaux ont été mis en berne sur les bâtiments de l'ONU à travers l'Asie notamment ce lundi, et le personnel appelé à observer une minute de silence en mémoire de leurs collègues tués dans la guerre entre Israël et le Hamas. Le drapeau bleu et blanc des Nations unies a été baissé à 9h30 heure locale à Bangkok, Tokyo et Pékin, au lendemain de l'annonce par l'ONU « d'un nombre important de morts et de blessés » dans le « bombardement » du siège du programme onusien pour le développement (PNUD) à Gaza.
Des images de l'AFPTV ont également montré dimanche un cratère au milieu de la cour d'une école gérée par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza.
L'Unrwa avait annoncé vendredi que plus de 100 de ses employés étaient morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
Un possible accord sur la libération d'otages israéliens évoqué par Benyamin Netanyahu
Benyamin Netanyahu a jugé pour la première fois lors d’un entretien à la chaîne américaine NBC dimanche qu’un accord pour la libération des otages étaient possible. « Y a-t-il un accord potentiel ? » lui a demandé la journaliste. « Cela se pourrait », a répondu le Premier ministre palestinien, tout en invoquant la nécessité de ne pas s’étendre sur des négociations en cours pour qu’elles puissent aboutir.
Les contours de ces négociations menées au Qatar restent inconnus, souligne notre journaliste Guilhem Delteil. Plusieurs pistes ont été évoquées : elles vont de la libération d’une dizaine d’otages en échange de deux ou trois jours de trêve à la libération de tous les otages en échange de la libération de tous les prisonniers palestiniens en Israël.
Cette déclaration de Benyamin Netanyahu intervient alors que samedi soir, des dizaines de milliers d’Israéliens ont manifesté pour demander au gouvernement d’œuvrer à la libération des otages. Et certaines familles demandent l’arrêt de l’offensive terrestre, dénoncée comme une mise en danger de la vie des otages. Benyamin Netanyahu a assuré, dimanche, que ce sont au contraire ces opérations – cette mise sous pression du Hamas, dit-il – qui ont permis de faire avancer les discussions. Mais le Premier ministre qatarien avait lui estimé, au contraire, que l’escalade avait rendu les choses « considérablement plus compliquées ».
L'hôpital d'al-Chifa à Gaza « ne fonctionne plus », selon l'OMS
Dans un message sur X (ex-Twitter), le patron de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a qualifié la situation à l'hôpital al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, de « grave et dangereuse » après « trois jours sans électricité, sans eau ». « Les échanges de tirs et les bombardements incessants dans les environs aggravent des circonstances déjà difficiles », a dit Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Malheureusement, l'hôpital ne fonctionne plus comme un hôpital, a-t-il affirmé. Le monde ne peut rester silencieux quand les hôpitaux, qui devraient être des havres de paix, sont transformés en scènes de mort, de dévastation, de désespoir. Cessez-le-feu maintenant. »
► Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a évoqué dimanche dans un entretien à la chaîne américaine NBC l'éventualité d'un accord pour libérer certains des quelque 240 otages enlevés par le Hamas qui contrôle la bande de Gaza, une condition selon lui à tout cessez-le-feu.
► Une grande marche contre l'antisémitisme a eu lieu ce dimanche en France, en réponse à l'explosion du nombre d'actes hostiles aux Juifs depuis les massacres du Hamas en Israël le 7 octobre et la riposte militaire qui a suivi. Plus de 180 000 personnes ont manifesté dimanche en France, dont 105 000 à Paris.
► Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé ce dimanche que le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza avait atteint les 11 180 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 4 609 enfants. Depuis cette date, plus de 1 200 Israéliens ont été tués, après un bilan revu à la baisse vendredi. L'armée israélienne fait état de 239 personnes retenues en otage par le Hamas.
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44 soldats israéliens tués à Gaza depuis le début de la guerre
L'armée israélienne a annoncé lundi la mort de deux nouveaux soldats dans les combats dans la bande de Gaza, portant à 44 le total de ses militaires tués dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec le Hamas. Israël frappe sans répit la bande de Gaza depuis l'attaque meurtrière menée sur son sol par le Hamas le 7 octobre, et mène en parallèle depuis le 27 octobre une opération terrestre dans le but « d'anéantir » le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir dans le territoire.
Le gouvernement du Hamas affirme que « tous les hôpitaux » du nord de la bande de Gaza sont « hors service »
Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas a indiqué lundi à l'AFP que « tous les hôpitaux de la province de Gaza », le nord de la bande de Gaza où les combats ont lieu entre l'armée israélienne et les combattants du Hamas, étaient « hors service ».
Il a par ailleurs affirmé que « six bébés prématurés » et « neuf patients en soins intensifs » étaient morts en raison du manque d'électricité à l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza pilonnée et assiégée par Israël. Youssef Abou Rich, présent dans l'hôpital où s'abritent aussi des milliers de déplacés, avait donné dimanche soir un précédent bilan de « cinq bébés » et « sept patients » décédés. Samedi, l'hôpital avait annoncé que 39 bébés prématurés étaient encore à al-Chifa et que des infirmiers procédaient à des « massages respiratoires à la main » pour les maintenir en vie. Un médecin de l'ONG Médecins sans frontières (MSF), avait indiqué également que 17 patients se trouvaient en soins intensifs.
Les drapeaux de l'ONU en berne en mémoire du personnel tué à Gaza
Le drapeau des Nations unies en berne après une cérémonie en mémoire des employés de l'ONU morts lors de la guerre entre Israël et le Hamas, devant le bâtiment de l'ONU, à Bangkok, le 13 novembre 2023.
Le drapeau des Nations unies en berne après une cérémonie en mémoire des employés de l'ONU morts lors de la guerre entre Israël et le Hamas, devant le bâtiment de l'ONU, à Bangkok, le 13 novembre 2023. AFP - LILLIAN SUWANRUMPHA
Les drapeaux ont été mis en berne sur les bâtiments de l'ONU à travers l'Asie notamment ce lundi, et le personnel appelé à observer une minute de silence en mémoire de leurs collègues tués dans la guerre entre Israël et le Hamas. Le drapeau bleu et blanc des Nations unies a été baissé à 9h30 heure locale à Bangkok, Tokyo et Pékin, au lendemain de l'annonce par l'ONU « d'un nombre important de morts et de blessés » dans le « bombardement » du siège du programme onusien pour le développement (PNUD) à Gaza.
Des images de l'AFPTV ont également montré dimanche un cratère au milieu de la cour d'une école gérée par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza.
L'Unrwa avait annoncé vendredi que plus de 100 de ses employés étaient morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
Un possible accord sur la libération d'otages israéliens évoqué par Benyamin Netanyahu
Benyamin Netanyahu a jugé pour la première fois lors d’un entretien à la chaîne américaine NBC dimanche qu’un accord pour la libération des otages étaient possible. « Y a-t-il un accord potentiel ? » lui a demandé la journaliste. « Cela se pourrait », a répondu le Premier ministre palestinien, tout en invoquant la nécessité de ne pas s’étendre sur des négociations en cours pour qu’elles puissent aboutir.
Les contours de ces négociations menées au Qatar restent inconnus, souligne notre journaliste Guilhem Delteil. Plusieurs pistes ont été évoquées : elles vont de la libération d’une dizaine d’otages en échange de deux ou trois jours de trêve à la libération de tous les otages en échange de la libération de tous les prisonniers palestiniens en Israël.
Cette déclaration de Benyamin Netanyahu intervient alors que samedi soir, des dizaines de milliers d’Israéliens ont manifesté pour demander au gouvernement d’œuvrer à la libération des otages. Et certaines familles demandent l’arrêt de l’offensive terrestre, dénoncée comme une mise en danger de la vie des otages. Benyamin Netanyahu a assuré, dimanche, que ce sont au contraire ces opérations – cette mise sous pression du Hamas, dit-il – qui ont permis de faire avancer les discussions. Mais le Premier ministre qatarien avait lui estimé, au contraire, que l’escalade avait rendu les choses « considérablement plus compliquées ».
L'hôpital d'al-Chifa à Gaza « ne fonctionne plus », selon l'OMS
Dans un message sur X (ex-Twitter), le patron de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a qualifié la situation à l'hôpital al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, de « grave et dangereuse » après « trois jours sans électricité, sans eau ». « Les échanges de tirs et les bombardements incessants dans les environs aggravent des circonstances déjà difficiles », a dit Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Malheureusement, l'hôpital ne fonctionne plus comme un hôpital, a-t-il affirmé. Le monde ne peut rester silencieux quand les hôpitaux, qui devraient être des havres de paix, sont transformés en scènes de mort, de dévastation, de désespoir. Cessez-le-feu maintenant. »