S. B. Ndiaye, déléguée médicale et ses deux présumés complices F. Kane, un faux médecin, et O. Ndiaye, un marchand ambulant, détenus depuis le 24 décembre 2025 à la prison de Mbour (ouest du Sénégal), ont comparu pour «avoir organisé un lucratif trafic d'avortements clandestins entre Dakar et Saly (sud)». Selon le journal l’Observateur, dans la parution de ce mercredi, les prévenus risquent deux (02) ans de prison ferme.
A l’origine de cette affaire, le 23 décembre 2025, la gendarmerie a reçu une information anonyme selon laquelle un trafic de médicaments abortifs serait orchestré par F. Kane. Ainsi, les enquêteurs ont immédiatement mis en place un dispositif. Une gendarme s’est faite passer pour une cliente et a appelé ce dernier pour commander des produits. F. Kane, croyant à une transaction habituelle, a fixé le rendez-vous à son domicile et confirmé le prix de 120 000 FCFA. Ensuite, il aurait téléphoné à son tour S. Bousso Ndiaye pour demander des précisions sur la posologie des médicaments, confirmant ainsi le lien entre les suspects.
Interpellé, F. Kane a conduit les forces de l'ordre au domicile de la déléguée médicale. C’est lors de son arrestation que Bousso Ndiaye a révélé l'identité de O. Ndiaye, son présumé fournisseur dakarois. Les gendarmes se sont immédiatement rendus au marché « Keur Serigne Bi » de Dakar, où O. Ndiaye a été interpellé, sans résistance.
Selon les éléments de l'enquête présentés au tribunal de grande instance de Mbour, c’est S. Bousso Ndiaye qui aurait servi d’intermédiaire entre O. Ndiaye et F. Kane. Ils procédaient comme suit : O. Ndiaye vendait les boîtes de médicaments entre 12 000 et 15 000 FCFA et F. Kane les écoulait ensuite aux femmes qui le sollicitaient pour interrompre une grossesse au prix de 120 000 FCFA. D’après les déclarations de S. Bousso Ndiaye, à la barre, elle percevait une «commission oscillante entre 15 000 et 20 000 FCFA».
Au cours du procès, le procureur de la République, dans son réquisitoire, a demandé une peine de deux (02) ans d'emprisonnement ferme pour chacun des trois accusés, accompagnée d'une amende de 100 000 FCFA à verser au Trésor public. Après avoir entendu les parties, la présidente du tribunal a annoncé que le verdict sera rendu le 6 janvier 2026.
A l’origine de cette affaire, le 23 décembre 2025, la gendarmerie a reçu une information anonyme selon laquelle un trafic de médicaments abortifs serait orchestré par F. Kane. Ainsi, les enquêteurs ont immédiatement mis en place un dispositif. Une gendarme s’est faite passer pour une cliente et a appelé ce dernier pour commander des produits. F. Kane, croyant à une transaction habituelle, a fixé le rendez-vous à son domicile et confirmé le prix de 120 000 FCFA. Ensuite, il aurait téléphoné à son tour S. Bousso Ndiaye pour demander des précisions sur la posologie des médicaments, confirmant ainsi le lien entre les suspects.
Interpellé, F. Kane a conduit les forces de l'ordre au domicile de la déléguée médicale. C’est lors de son arrestation que Bousso Ndiaye a révélé l'identité de O. Ndiaye, son présumé fournisseur dakarois. Les gendarmes se sont immédiatement rendus au marché « Keur Serigne Bi » de Dakar, où O. Ndiaye a été interpellé, sans résistance.
Selon les éléments de l'enquête présentés au tribunal de grande instance de Mbour, c’est S. Bousso Ndiaye qui aurait servi d’intermédiaire entre O. Ndiaye et F. Kane. Ils procédaient comme suit : O. Ndiaye vendait les boîtes de médicaments entre 12 000 et 15 000 FCFA et F. Kane les écoulait ensuite aux femmes qui le sollicitaient pour interrompre une grossesse au prix de 120 000 FCFA. D’après les déclarations de S. Bousso Ndiaye, à la barre, elle percevait une «commission oscillante entre 15 000 et 20 000 FCFA».
Au cours du procès, le procureur de la République, dans son réquisitoire, a demandé une peine de deux (02) ans d'emprisonnement ferme pour chacun des trois accusés, accompagnée d'une amende de 100 000 FCFA à verser au Trésor public. Après avoir entendu les parties, la présidente du tribunal a annoncé que le verdict sera rendu le 6 janvier 2026.