La Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a démantelé une vaste filière de faux documents et interpellé trois (03) personnes à Ziguinchor, au sud du Sénégal.
Selon le quotidien «Libération», c’est un contrôle de routine qui a mis la puce à l’oreille des enquêteurs de la DNLT. Au poste de contrôle de Kantène (Ziguinchor), sur l’axe Mpack, les policiers ont aperçu le 05 novembre Marcello Dasylva, un ressortissant guinéen, en possession de deux pièces d’identité suspectes.
Les vérifications d’usage ont permis de constater des anomalies dans les données d’identité. Dans la poursuite de leurs investigateurs, les enquêteurs ont établi l’authenticité de la pièce guinéenne, alors que la pièce sénégalaise présentait les caractéristiques d’un faux.
Mis devant ses responsabilités, Marcello Dasylva a reconnu être un faussaire. Selon lui, la pièce frauduleuse a été obtenue à partir d’un état civil irrégulièrement obtenu auprès d'un certain Macky Seck, au prix de 60.000 FCFA. Dans ses explications, il a aussi précisé que Macky Seck aurait fait établir pour lui un certificat de nationalité auprès du tribunal de Guédiawaye, contre 80.000 FCFA, sur la base de faux extraits de naissance établis au nom de Joachim et Solange Dasylva, de prétendus parents adoptifs.
La source d’information ajoute aussi qu’une réquisition adressée à la marie de Guédiawaye a permis de confirmer la supercherie des faussaires. Sur la base de ces informations, la DNLT a procédé à l’interpellation de Macky Seck. Interrogé, ce dernier a reconnu partiellement les faits, précisant que le faux certificat de nationalité a été confectionné contre la somme de 10.000 FCFA. Quant à l’extrait de naissance, il aurait été établi par Adama Sané, ancien agent à la mairie de Boune, en complicité avec un certain Mbengue, qui serait agent à la mairie de Guédiawaye.
L’exploitation du téléphone portable du mis en cause a aussi permis de découvrir d’autres éléments compromettants, dont 87 copies de pièces d’identité, une cinquantaine d’extraits de naissance, 100 bulletins de naissance, 27 CNI sénégalaises, 25 CNI guinéennes et 75 copies littérales d’actes de naissance, tous établis sous l’entête de la mairie de Boune (Keur Massar).
Confronté aux documents, Macky Seck a reconnu le caractère frauduleux de tous ces documents. Face à toutes ces charges, les enquêteurs ont procédé à l’interpellation d’Adama Sané, son présumé complice, en vue de faire toute la lumière sur cette affaire.
Selon le quotidien «Libération», c’est un contrôle de routine qui a mis la puce à l’oreille des enquêteurs de la DNLT. Au poste de contrôle de Kantène (Ziguinchor), sur l’axe Mpack, les policiers ont aperçu le 05 novembre Marcello Dasylva, un ressortissant guinéen, en possession de deux pièces d’identité suspectes.
Les vérifications d’usage ont permis de constater des anomalies dans les données d’identité. Dans la poursuite de leurs investigateurs, les enquêteurs ont établi l’authenticité de la pièce guinéenne, alors que la pièce sénégalaise présentait les caractéristiques d’un faux.
Mis devant ses responsabilités, Marcello Dasylva a reconnu être un faussaire. Selon lui, la pièce frauduleuse a été obtenue à partir d’un état civil irrégulièrement obtenu auprès d'un certain Macky Seck, au prix de 60.000 FCFA. Dans ses explications, il a aussi précisé que Macky Seck aurait fait établir pour lui un certificat de nationalité auprès du tribunal de Guédiawaye, contre 80.000 FCFA, sur la base de faux extraits de naissance établis au nom de Joachim et Solange Dasylva, de prétendus parents adoptifs.
La source d’information ajoute aussi qu’une réquisition adressée à la marie de Guédiawaye a permis de confirmer la supercherie des faussaires. Sur la base de ces informations, la DNLT a procédé à l’interpellation de Macky Seck. Interrogé, ce dernier a reconnu partiellement les faits, précisant que le faux certificat de nationalité a été confectionné contre la somme de 10.000 FCFA. Quant à l’extrait de naissance, il aurait été établi par Adama Sané, ancien agent à la mairie de Boune, en complicité avec un certain Mbengue, qui serait agent à la mairie de Guédiawaye.
L’exploitation du téléphone portable du mis en cause a aussi permis de découvrir d’autres éléments compromettants, dont 87 copies de pièces d’identité, une cinquantaine d’extraits de naissance, 100 bulletins de naissance, 27 CNI sénégalaises, 25 CNI guinéennes et 75 copies littérales d’actes de naissance, tous établis sous l’entête de la mairie de Boune (Keur Massar).
Confronté aux documents, Macky Seck a reconnu le caractère frauduleux de tous ces documents. Face à toutes ces charges, les enquêteurs ont procédé à l’interpellation d’Adama Sané, son présumé complice, en vue de faire toute la lumière sur cette affaire.