Mis en demeure le 24 juillet dernier dans le cadre de la traque des biens mal acquis par le procureur spécial prés de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), Alioune Ndao pour s’expliquer sur son patrimoine estimé à sept (7) milliards, cela ne sent pas du tout bon pour Tahibou Ndiaye qui, de sources autorisées, a été de nouveau convoqué à la Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane pour faire face de nouveau à la CREI.
Ce, après que ses conseillers ont déposé « ses réponses » pas plus tard qu’hier sur le bureau d’Alioune Ndao.
Cité dans le dossier du fils du président sortant Wade dans les liens de la détention depuis le 17 avril dernier, il est reproché à Tahibou Ndiaye en plus des immeubles à la cité Gorgui lot 38, Impôts et domaines lot 10, Yoff cité jeunes cadres, Sotrac Mermoz, un appartement à Fès, deux terrains (bande verte lot L et bat train lot 203) et deux vergers à Rufisque et Noflaye, de trois villas et un terrain à l’encontre de son épouse Ndèye Aby Diongue et d’un immeuble à Yoff et deux terrains à sa fille adoptive, Rokhaya Thiam et des comptes bancaires à la SGBS, la BICIS et la BHS, d'avoir "payé de sa propre poche la totalité des taxes afférentes à deux baux attribués au célèbre prisonnier alors minsitre d'Etat, des infrastructures, des transports aériens, de la coopération internationale et de l'énergie" sur un montant global que chiffre à près de 32 milliards, le journal "libération" qui précise que c'est un des "hommes de paille" de Karim, Patrick William qui l'a balancé lors de son audition à la fameuse CREI.