Le tribunal de Dakar a rendu son verdict, ce mercredi, dans l’affaire opposant le Regroupement des Taxis Urbains du Sénégal aux plateformes de transport Yango, Yassir et Heetch. Les taximans, qui dénonçaient une « concurrence déloyale », ont été déboutés.
Immédiatement après l’annonce du jugement, une vive tension s’est emparée des abords du tribunal, où de nombreux chauffeurs s’étaient rassemblés. Le premier vice-président de "Dollèle Transport", un sexagénaire, n’a pas caché sa colère : « C’est une honte. La justice n’a pas dit le droit », a-t-il fulminé, avant d’ajouter, sur un ton menaçant : « Nous nous sommes battus en respectant la loi, mais les élections locales arrivent et nous avons nos cartes. On se battra. »
Amath Fall, du mouvement "Dollel Transport", a abondé dans le même sens :
« Nous sommes émus par cette décision. C’est la justice elle-même qui bafoue les règlements et les lois de ce pays. On ne peut pas prendre des professionnels en règle, et donner raison à des acteurs qui font n’importe quoi. C’est inacceptable. »
Il a annoncé que son mouvement allait se réunir pour étudier la suite à donner. « Le combat vient de commencer », a-t-il lancé, visiblement dégoûté.
Dans leurs griefs, les taximans accusent les plateformes de pratiquer « des tarifs excessivement bas et des promotions agressives », rendant impossible toute concurrence équitable. Ils dénoncent également « un manque de transparence » concernant les licences, les assurances et les cotisations sociales des chauffeurs affiliés à ces applications, ainsi qu’un « non-respect des lois locales » régissant le transport de personnes.
Face à ce verdict, la colère est palpable au sein de la profession, qui craint pour son avenir.
Immédiatement après l’annonce du jugement, une vive tension s’est emparée des abords du tribunal, où de nombreux chauffeurs s’étaient rassemblés. Le premier vice-président de "Dollèle Transport", un sexagénaire, n’a pas caché sa colère : « C’est une honte. La justice n’a pas dit le droit », a-t-il fulminé, avant d’ajouter, sur un ton menaçant : « Nous nous sommes battus en respectant la loi, mais les élections locales arrivent et nous avons nos cartes. On se battra. »
Amath Fall, du mouvement "Dollel Transport", a abondé dans le même sens :
« Nous sommes émus par cette décision. C’est la justice elle-même qui bafoue les règlements et les lois de ce pays. On ne peut pas prendre des professionnels en règle, et donner raison à des acteurs qui font n’importe quoi. C’est inacceptable. »
Il a annoncé que son mouvement allait se réunir pour étudier la suite à donner. « Le combat vient de commencer », a-t-il lancé, visiblement dégoûté.
Dans leurs griefs, les taximans accusent les plateformes de pratiquer « des tarifs excessivement bas et des promotions agressives », rendant impossible toute concurrence équitable. Ils dénoncent également « un manque de transparence » concernant les licences, les assurances et les cotisations sociales des chauffeurs affiliés à ces applications, ainsi qu’un « non-respect des lois locales » régissant le transport de personnes.
Face à ce verdict, la colère est palpable au sein de la profession, qui craint pour son avenir.