Une mère de famille de 26 ans, A. Gning, divorcée et mère de trois enfants, a été condamnée à trois mois de prison ferme pour « mise en danger de la vie d’autrui. Résidant à Malika. » Elle récupérait des cubes de bouillon jetés à la décharge de Mbeubeuss, les reconditionnait et les revendait comme neufs.
D’après les éléments rapportés par L’Observateur, la prévenue a été arrêtée le 1er août dernier, alors qu’elle détenait des sachets de bouillon, certains encore emballés, d’autres réduits en poudre et prêts à être reconditionnés. Devant le tribunal, elle a expliqué avoir agi par manque de moyens financiers, ignorant, selon ses dires, le danger sanitaire que représentait cette pratique.
« Je ne savais pas que ces bouillons étaient impropres à la consommation », a-t-elle affirmé, ajoutant qu’elle en avait même utilisé pour préparer les repas de ses trois enfants, âgés de 2, 5 et 7 ans.
Le procureur a rejeté toute circonstance atténuante, déclarant : « Vous avez choisi la facilité, au mépris de la santé publique. » Il a rappelé que ces produits, initialement destinés à la destruction, représentaient un risque majeur pour la population.
L’avocat de la prévenue a sollicité la clémence du tribunal, soulignant sa situation précaire. « La société est impitoyable avec ces femmes laissées à elles-mêmes. Une peine ferme serait aussi une punition pour ses enfants. » À l’issue des débats, le tribunal a écarté l’accusation de fabrication sans autorisation, mais a retenu celle de mise en danger de la vie d’autrui. La jeune femme devra purger une peine de trois mois de prison ferme.
D’après les éléments rapportés par L’Observateur, la prévenue a été arrêtée le 1er août dernier, alors qu’elle détenait des sachets de bouillon, certains encore emballés, d’autres réduits en poudre et prêts à être reconditionnés. Devant le tribunal, elle a expliqué avoir agi par manque de moyens financiers, ignorant, selon ses dires, le danger sanitaire que représentait cette pratique.
« Je ne savais pas que ces bouillons étaient impropres à la consommation », a-t-elle affirmé, ajoutant qu’elle en avait même utilisé pour préparer les repas de ses trois enfants, âgés de 2, 5 et 7 ans.
Le procureur a rejeté toute circonstance atténuante, déclarant : « Vous avez choisi la facilité, au mépris de la santé publique. » Il a rappelé que ces produits, initialement destinés à la destruction, représentaient un risque majeur pour la population.
L’avocat de la prévenue a sollicité la clémence du tribunal, soulignant sa situation précaire. « La société est impitoyable avec ces femmes laissées à elles-mêmes. Une peine ferme serait aussi une punition pour ses enfants. » À l’issue des débats, le tribunal a écarté l’accusation de fabrication sans autorisation, mais a retenu celle de mise en danger de la vie d’autrui. La jeune femme devra purger une peine de trois mois de prison ferme.