Tribunal de l’immigration
Cela se passe en France qui a fini par créer un tribunal de l'humiliation pour faire face à l’immigration. Et au banc des accusés, Boubacar Fall, un sénégalais bon teint premier a être jugé le 14 octobre dernier à quelques encablures d’une des pistes de l’aéroport Charles De Gaulle. « Surréaliste » estime un avocat établi à Paris que la France malgré les critiques des défenseurs des droits de l’homme ait mis en place un tribunal de l’immigration entouré par des entrepôts de fret.
Agé de 30 ans, Boubacar Fall a comparu devant le tribunal tant décrié après 25 jours passés au Centre de Rétention Administrative (CRA) alors que la préfecture réclamait 25 jours de plus pour que les autorités sénégalaises puissent confirmer sa nationalité.
« A un moment donné, nous avocats dans nos costumes étions à l’extérieur dans un champ au milieu de nulle part avec des avions volant au-dessus de nos têtes », fulmine l’avocat français de l’immigration qui faisait parti des six (6) défenseurs de notre compatriote dont l’expulsion vers le Sénégal a été décidée, note le journal « libération ».
Face aux défenseurs des droits de l’homme qui crient au scandale, la France évoque des raisons financières pour justifier la création dudit tribunal.