En Tunisie, Moncef Marzouki et Ali Larayedh ont été obligés, ce vendredi, de quitter une cérémonie officielle à la mémoire de deux gendarmes tués la veille par un groupe armé. Des forces de l'ordre manifestant, en uniforme et en civil, ont scandé «dégage» et «lâche» forçant le président et le Premier ministre à quitter la caserne de l'Aouina en banlieue de Tunis.