
« On accuse souvent les Italiens de ne pas nous donner l'identité des cadavres » de migrants tunisiens repêchés dans leurs eaux, rappelle à l'Agence France-Presse Romdhane Ben Amor, du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES). Le gouvernement tunisien doit lui aussi « répondre aux attentes des familles des personnes disparues dans le cadre de la migration non réglementaire, qui ont le droit de connaître le sort de leurs enfants », poursuit l'ONG, évoquant une « tragédie humaine ».
Rien qu'en Tunisie, des centaines de familles « sont dans la peine » car elles n'ont aucune certitude sur le sort de leurs proches portés disparus en mer, relève Romdhane Ben Amor. « Il y a des familles qui savent que les corps de leurs enfants ont échoué en Tunisie et qui demandent à récupérer leurs corps. Mais on ne peut pas leur donner, car on ne connait pas l'identité des personnes qui sont décédées et on a des tombes anonymes », déplore Rim Bouharou, chargée du département recherche sur la migration au sein du FTDES jointe par RFI.
Rien qu'en Tunisie, des centaines de familles « sont dans la peine » car elles n'ont aucune certitude sur le sort de leurs proches portés disparus en mer, relève Romdhane Ben Amor. « Il y a des familles qui savent que les corps de leurs enfants ont échoué en Tunisie et qui demandent à récupérer leurs corps. Mais on ne peut pas leur donner, car on ne connait pas l'identité des personnes qui sont décédées et on a des tombes anonymes », déplore Rim Bouharou, chargée du département recherche sur la migration au sein du FTDES jointe par RFI.