Deux ans et six mois de prison pour une erreur de trois jours dans un rapport médical produit en décembre 2015, à l’époque où, institutrice, elle souffrait de problèmes de santé et devait justifier ses absences au ministère de l’Éducation. C’est la lourde peine qu’un tribunal de Diyarbakir vient d’infliger en première instance à Basak Demirtas.
« Punition collective »
Ses avocats ont qualifié la décision de « punition collective » et estimé qu’il ne s’agissait « pas d’un hasard », au moment où les attaques, notamment dans la presse pro-gouvernementale, s’intensifient contre l’épouse de Selahattin Demirtas. Ce dernier, ancien codirigeant du parti prokurde HDP, reste considéré comme l’un des principaux opposants au président Recep Tayyip Erdogan, alors qu’il est emprisonné depuis tout juste cinq ans.
Le mois dernier, Basak Demirtas avait dénoncé les restrictions au droit de visite en prison au prétexte de l’épidémie de coronavirus, soulignant que ses filles n’avaient pas enlacé leur père depuis plus de 19 mois.
« Vous n’arriverez pas à le faire sortir ! »
En réponse, le président turc l’avait prise à partie pendant un rassemblement, décrivant Selahattin Demirtas comme un « terroriste ». Il avait ajouté : « Vous n’arriverez pas à le faire sortir ! »
« Punition collective »
Ses avocats ont qualifié la décision de « punition collective » et estimé qu’il ne s’agissait « pas d’un hasard », au moment où les attaques, notamment dans la presse pro-gouvernementale, s’intensifient contre l’épouse de Selahattin Demirtas. Ce dernier, ancien codirigeant du parti prokurde HDP, reste considéré comme l’un des principaux opposants au président Recep Tayyip Erdogan, alors qu’il est emprisonné depuis tout juste cinq ans.
Le mois dernier, Basak Demirtas avait dénoncé les restrictions au droit de visite en prison au prétexte de l’épidémie de coronavirus, soulignant que ses filles n’avaient pas enlacé leur père depuis plus de 19 mois.
« Vous n’arriverez pas à le faire sortir ! »
En réponse, le président turc l’avait prise à partie pendant un rassemblement, décrivant Selahattin Demirtas comme un « terroriste ». Il avait ajouté : « Vous n’arriverez pas à le faire sortir ! »