Au 434e jour de l'invasion russe en Ukraine, Kiev dément avoir été à l'origine d'une attaque de drones sur le Kremlin, qui aurait visé le président russe Vladimir Poutine. Par ailleurs, un couvre-feu de 58 heures à partir de vendredi soir a été décrété à Kherson, où une frappe russe a fait 16 morts dans la région. Suivez l'évolution de la situation.
La Russie accuse l'Ukraine d'avoir voulu assassiner Vladimir Poutine et dénonce une tentative d'acte "terroriste". Deux drones ukrainiens survolant dangereusement le Kremlin auraient ainsi été abattus. Dans un communiqué, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a indiqué que les vols de drones seraient interdits sauf en cas d'obtention d'une autorisation spéciale des "autorités gouvernementales". Selon Sergueï Sobianine, cette interdiction vise à éviter les vols de drones non-autorisés qui peuvent "entraver le travail des forces de l'ordre".
L'ex-président russe Medvedev appelle à "éliminer Zelensky"
L'ex-président russe Dmitri Medvedev a appelé mercredi à "éliminer" le président ukrainien Volodymyr Zelensky en représailles à une attaque présumée de drones contre le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, qui de son côté nie toute implication. "Après l'attentat terroriste d'aujourd'hui, il ne reste pas d'alternative à part l'élimination physique de Zelensky et de sa clique", a écrit sur Telegram Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe et coutumier des déclarations au vitriol.
Kiev se défend des accusations portées par Moscou
L'Ukraine "n'a rien à voir" avec l'attaque aux drones sur le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, s'est défendue mercredi la présidence ukrainienne. "Bien sûr, l'Ukraine n'a rien à voir avec les attaques de drones contre le Kremlin", a déclaré Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de Volodymyr Zelensky, dans un message transmis à des journalistes.
Le président Volodymyr Zelensky a démenti mercredi toute attaque ukrainienne visant son homologue russe Vladimir Poutine, après que Moscou a affirmé avoir abattu deux drones lancés contre l'enceinte du Kremlin à Moscou. "Nous n'avons pas attaqué Poutine. Nous le laissons au tribunal. Nous combattons sur notre territoire, nous défendons nos villages et nos villes", a affirmé le chef d'Etat ukrainien lors d'une conférence de presse à Helsinki avec des dirigeants de pays d'Europe du nord.
Washington dit prendre avec "beaucoup de précaution" les informations du Kremlin
Les Etats-Unis ont dit mercredi prendre avec "beaucoup de précaution" les déclarations de la Russie qui a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens qui visaient le Kremlin à Moscou. "J'ai vu les informations. Je ne peux pas les valider, on ne sait pas", a affirmé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Mais, a-t-il ajouté, "je prendrais tout ce qui sort du Kremlin avec beaucoup de précaution".
16 morts dans des frappes russes "massives" dans la région de Kherson
Des frappes russes "massives" dans la région ukrainienne de Kherson (sud) ont fait au moins 16 morts mercredi, dont 12 dans la principale ville du même nom, selon le parquet régional, alors que les autorités ont annoncé un couvre-feu à partir de vendredi soir.
"Attaque massive des occupants contre des civils dans la région de Kherson : le bilan est passé à 16 personnes", a indiqué le parquet sur Telegram, précisant qu'"environ 22" autres personnes étaient elles "blessées à des degrés divers".
La Russie accuse l'Ukraine d'avoir voulu assassiner Vladimir Poutine et dénonce une tentative d'acte "terroriste". Deux drones ukrainiens survolant dangereusement le Kremlin auraient ainsi été abattus. Dans un communiqué, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a indiqué que les vols de drones seraient interdits sauf en cas d'obtention d'une autorisation spéciale des "autorités gouvernementales". Selon Sergueï Sobianine, cette interdiction vise à éviter les vols de drones non-autorisés qui peuvent "entraver le travail des forces de l'ordre".
L'ex-président russe Medvedev appelle à "éliminer Zelensky"
L'ex-président russe Dmitri Medvedev a appelé mercredi à "éliminer" le président ukrainien Volodymyr Zelensky en représailles à une attaque présumée de drones contre le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, qui de son côté nie toute implication. "Après l'attentat terroriste d'aujourd'hui, il ne reste pas d'alternative à part l'élimination physique de Zelensky et de sa clique", a écrit sur Telegram Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe et coutumier des déclarations au vitriol.
Kiev se défend des accusations portées par Moscou
L'Ukraine "n'a rien à voir" avec l'attaque aux drones sur le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, s'est défendue mercredi la présidence ukrainienne. "Bien sûr, l'Ukraine n'a rien à voir avec les attaques de drones contre le Kremlin", a déclaré Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de Volodymyr Zelensky, dans un message transmis à des journalistes.
Le président Volodymyr Zelensky a démenti mercredi toute attaque ukrainienne visant son homologue russe Vladimir Poutine, après que Moscou a affirmé avoir abattu deux drones lancés contre l'enceinte du Kremlin à Moscou. "Nous n'avons pas attaqué Poutine. Nous le laissons au tribunal. Nous combattons sur notre territoire, nous défendons nos villages et nos villes", a affirmé le chef d'Etat ukrainien lors d'une conférence de presse à Helsinki avec des dirigeants de pays d'Europe du nord.
Washington dit prendre avec "beaucoup de précaution" les informations du Kremlin
Les Etats-Unis ont dit mercredi prendre avec "beaucoup de précaution" les déclarations de la Russie qui a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens qui visaient le Kremlin à Moscou. "J'ai vu les informations. Je ne peux pas les valider, on ne sait pas", a affirmé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Mais, a-t-il ajouté, "je prendrais tout ce qui sort du Kremlin avec beaucoup de précaution".
16 morts dans des frappes russes "massives" dans la région de Kherson
Des frappes russes "massives" dans la région ukrainienne de Kherson (sud) ont fait au moins 16 morts mercredi, dont 12 dans la principale ville du même nom, selon le parquet régional, alors que les autorités ont annoncé un couvre-feu à partir de vendredi soir.
"Attaque massive des occupants contre des civils dans la région de Kherson : le bilan est passé à 16 personnes", a indiqué le parquet sur Telegram, précisant qu'"environ 22" autres personnes étaient elles "blessées à des degrés divers".