Un champ de bataille avec des véhicules de combat d'infanterie et des tracteurs calcinés sous une carcasse de halle à grains : voilà à quoi ressemble l’exploitation de la famille Povod. Les 5 000 tonnes de grains tout comme les engins agricoles ont été volés ou détruits, quant aux champs, ils sont minés. Mais avant de les nettoyer, encore faut-il que les bombardements cessent.
« Semer à l'automne »
« On pourrait recommencer à semer à l’automne avec l’espoir qu’ils chassent les Russes de la rive gauche. Ce serait alors beaucoup plus sûr ici. Parce qu’hier encore, des obus ont atterri dans ce champ là-bas. Si on commençait aujourd’hui à déminer, ça ne servirait à rien, parce que les tirs se poursuivent », explique Andrii Povod, qui est à la tête de l’exploitation.
Les Russes ont quitté la zone, il y a quatre mois, mais ils restent sur la rive gauche du Dniepr et laissent peser la menace d’une grande offensive dans les semaines à venir.
En attendant de pouvoir un jour peut être relancer son exploitation, Andrii prépare son dossier pour la Cour européenne des droits de l’homme.
« Semer à l'automne »
« On pourrait recommencer à semer à l’automne avec l’espoir qu’ils chassent les Russes de la rive gauche. Ce serait alors beaucoup plus sûr ici. Parce qu’hier encore, des obus ont atterri dans ce champ là-bas. Si on commençait aujourd’hui à déminer, ça ne servirait à rien, parce que les tirs se poursuivent », explique Andrii Povod, qui est à la tête de l’exploitation.
Les Russes ont quitté la zone, il y a quatre mois, mais ils restent sur la rive gauche du Dniepr et laissent peser la menace d’une grande offensive dans les semaines à venir.
En attendant de pouvoir un jour peut être relancer son exploitation, Andrii prépare son dossier pour la Cour européenne des droits de l’homme.