Dans Bakhmout sous les bombes, Yaroslav fonce pied au plancher : « Dans ce petit district, ce ne sont que des maisons individuelles. Les roquettes n’arrêtent pas de voler ici. Dans les deux sens. Vous voyez ce grand trou dans l’immeuble ? C’est un missile qui est tombé sans exploser. »
Avec l’ONG Angels of Salvation à bord de son minibus rouge, Yaroslav a contribué à évacuer des milliers de civils de la ligne de front, tout en livrant de l’aide alimentaire et médicale.
Une ville devenue un enfer
À Bakhmout, il ne reste que les plus vulnérables : les plus âgés, les infirmes, les pauvres… Olga, une habitante, se charge de centraliser et de distribuer les packs d’eau à ceux qui ne peuvent pas se déplacer : « Ici, 70% des gens sont des retraités. Comment ils pourraient faire ailleurs ? Payer un loyer, tout ça... Les pensions sont faibles; 2 500 hryvnias, ce n’est rien ! Au moins pour l’eau, les volontaires sont là ! »
Ces ONG sont le fil qui relie les habitants de Bakhmout à la vie. Aujourd’hui encore, le bus de Yaroslav ne repartira pas à vide : il emmènera une dizaine d’habitants qui se sont résignés à quitter cet enfer qu’est devenu Bakhmout.
Avec l’ONG Angels of Salvation à bord de son minibus rouge, Yaroslav a contribué à évacuer des milliers de civils de la ligne de front, tout en livrant de l’aide alimentaire et médicale.
Une ville devenue un enfer
À Bakhmout, il ne reste que les plus vulnérables : les plus âgés, les infirmes, les pauvres… Olga, une habitante, se charge de centraliser et de distribuer les packs d’eau à ceux qui ne peuvent pas se déplacer : « Ici, 70% des gens sont des retraités. Comment ils pourraient faire ailleurs ? Payer un loyer, tout ça... Les pensions sont faibles; 2 500 hryvnias, ce n’est rien ! Au moins pour l’eau, les volontaires sont là ! »
Ces ONG sont le fil qui relie les habitants de Bakhmout à la vie. Aujourd’hui encore, le bus de Yaroslav ne repartira pas à vide : il emmènera une dizaine d’habitants qui se sont résignés à quitter cet enfer qu’est devenu Bakhmout.