Mangwashi Phiyega est la nouvelle chef de la police sud-africaine AFP PHOTO / ELMOND JIYANE
Bekhi Cele était sur la sellette depuis longtemps. Il avait été suspendu de son poste il y a huit mois. En 2011, un rapport publié par le protecteur public, l’organe de contrôle de la corruption du gouvernement, l’avait épinglé pour son implication dans une affaire de bail pour des locaux de la police. Un bail largement au dessus du prix du marché. Le protecteur public avait alors estimé que Bekhi Cele avait agi de manière impropre, illégale, commettant un acte de mauvaise administration.
Jacob Zuma a finalement décidé de le démettre de ses fonctions. Les affaires de corruption éclaboussent depuis des mois les principaux dirigeants de la police sud-africaine. Il y a un an, Jackie Selebi, le prédécesseur de Bekhi Cele, était condamné à 15 ans de prison. Le chef de l’unité de lutte contre le crime organisé est actuellement suspendu dans une autre affaire.
Mardi 12 juin, le président sud-africain a nommé une femme à la tête de la police. C’est une technocrate, une habituée des conseils d’administration, passée par la fondation Nelson Mandela et par la banque. Mais elle n’a aucune expérience de la police, ce que critiquent déjà les partis d’opposition.
Source: RFI
Jacob Zuma a finalement décidé de le démettre de ses fonctions. Les affaires de corruption éclaboussent depuis des mois les principaux dirigeants de la police sud-africaine. Il y a un an, Jackie Selebi, le prédécesseur de Bekhi Cele, était condamné à 15 ans de prison. Le chef de l’unité de lutte contre le crime organisé est actuellement suspendu dans une autre affaire.
Mardi 12 juin, le président sud-africain a nommé une femme à la tête de la police. C’est une technocrate, une habituée des conseils d’administration, passée par la fondation Nelson Mandela et par la banque. Mais elle n’a aucune expérience de la police, ce que critiquent déjà les partis d’opposition.
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