Finie la vacuité du personnel enseignant. Les cloches de la reprise ont sonné ce matin marquant le début d’une nouvelle année académique. En vacances depuis deux mois, les enseignants retrouvent ainsi le chemin des salles de classes. Cependant, tel qu’annoncé par Mamadou Diop Castro, ce matin sur les ondes de la radio futurs médias (Rfm), l’on assiste à une rentrée à deux vitesses. Car si dans certains établissements les inscriptions se font normalement dans d’autres, le personnel est dans l’incapacité de remplir ce devoir. Pour cause, ces écoles sont inondées.
Ainsi, un tour effectué dans certaines d’entre elles renseigne sur l’ampleur de la situation. A l’école primaire de l’unité 2 des Parcelles Assainies de Keur Massar qui patauge au milieu d’un « lac » verdâtre, ces occupants ont élu domicile à quelques mètres de la grande porte de l’école qui est pour l’instant épargné. Autour d’un fourneau pour faire du thé afin de meubler le temps libre, Oumar Sarr directeur de l’école et trois de ses instituteurs sont venus malgré l’état dans lequel se trouve leur école. Une venue qui est loin d’être inutile puisqu’ils renseignent les parents venus s’enquérir de la situation afin de se rassurer avant jeudi qui doit marquer la rentrée des élèves. Mais quelle assurance donnée à ces parents d’élèves quand le directeur affirme que « pour l’instant il n’y a pas de solutions ». Même si une moto pompe a été déposé à l’arrière de l’école. Ceci ne signifie pas aussi que des efforts ne sont pas entrepris. « L’année dernière, c’est une association dénommée Saaba qui nous est venue en aide, je les ai rencontré la fois dernière et ils ont promis de venir avec des motos pompes demain pour évacuer les eaux », informe M. Sarr. Si rien n’est fait d’ici la rentrée, la solution de l’année qui consistait à éclater l’effectif de cet établissement dans les écoles primaires de l’unité 04 et l’unité 03 sera reconduite. Celle-ci n’est pas des meilleurs, car « seules quatre classes respectaient l’année dernière le quantum horaire, les trois autres faisaient 20h la semaine au lieu de 29h ». Une situation qui a prévalu d’octobre 2009 à mi-février 2010.
Par ailleurs, aucune promesse écrite des autorités académiques n’a été reçue par M. Sarr. Ce, même si une délégation de l’inspection départementale pour l’éducation nationale (Iden) a effectué une visite dans l’école.
Tout comme à l’école de l’unité 02, celle de la cité Aïnoumady de Keur Massar aussi est prise par les eaux. Ici la situation paraît moins précaire. Seule une partie de l’école et inondée et concerne quatre classes. A en croire la directrice, Ndickou Diaw Dione, « avec des briques en ciments ou des sacs remplis de sables, les élèves pourraient accéder aux salles de classe ». Mais, étant au cœur d’une mare, la situation devient délétère. « L’accès aux salles de classes ne pose vraiment pas problème mais l’on a peur pour la sécurité des élèves qu’on ne peut surveiller à tout moment et aussi des reptiles », indique Mme Dione. Elle ajoute à cet effet que « l’année dernière, on a tué un serpent dans une classe de Ci, heureusement qu’il n’a mordu personne ».
Sur un autre registre, cette situation fait perdre aux écoles des élèves. Sur un effectif de plus trois cent, Oumar Sarr s’est retrouvé l’année dernière avec 194 élèves. Il confie, « j’ai perdu beaucoup d’élèves l’année dernière à cause des inondations, les parents les ont retirés ». Ce que confirme Adja Fatou Diop, parent d’élève, qui soutient : « moi l’année dernière j’avais deux de mes enfants dans cette école mais quand j’ai vu la situation qui prévalait ici j’ai tout bonnement retiré mes enfants que j’ai placé dans le privé ». Les plus riches ne souffrent pas donc de cette situation. Les pauvres sont les seuls qui en pâtissent.
Cette année jusqu’à ce matin, aucune inscription au cours d’initiation n’est enregistrée à l’école de l’unité 02. Optimiste, M. Sarr reste convaincu qu’il en aura se basant sur le fait que « les écoles environnantes affichent déjà le plein ». Mme Dione, elle, procède aux inscriptions mais étant dans une zone défavorisée, les choses avancent lentement. Aussi, elle garde au moins ses effectifs intacts malgré tout.
Par ailleurs, aussi catastrophique que puisse se présenter la situation dans ses deux écoles, pire est notée dans d’autres telle que l’école primaire de l’unité 14 des Parcelles Assainies de keur Massar. L’établissement en question est inaccessible à moins d’avoir une pirogue. Le Cem 3 de Keur Massar qui doit ouvrir ses portes cette année est aussi esclave des eaux. Une grande partie a été évacuée mais l’école reste pour le moment « l’hôtel » des sapeurs pompiers chargés du pompage des eaux.
Ainsi, un tour effectué dans certaines d’entre elles renseigne sur l’ampleur de la situation. A l’école primaire de l’unité 2 des Parcelles Assainies de Keur Massar qui patauge au milieu d’un « lac » verdâtre, ces occupants ont élu domicile à quelques mètres de la grande porte de l’école qui est pour l’instant épargné. Autour d’un fourneau pour faire du thé afin de meubler le temps libre, Oumar Sarr directeur de l’école et trois de ses instituteurs sont venus malgré l’état dans lequel se trouve leur école. Une venue qui est loin d’être inutile puisqu’ils renseignent les parents venus s’enquérir de la situation afin de se rassurer avant jeudi qui doit marquer la rentrée des élèves. Mais quelle assurance donnée à ces parents d’élèves quand le directeur affirme que « pour l’instant il n’y a pas de solutions ». Même si une moto pompe a été déposé à l’arrière de l’école. Ceci ne signifie pas aussi que des efforts ne sont pas entrepris. « L’année dernière, c’est une association dénommée Saaba qui nous est venue en aide, je les ai rencontré la fois dernière et ils ont promis de venir avec des motos pompes demain pour évacuer les eaux », informe M. Sarr. Si rien n’est fait d’ici la rentrée, la solution de l’année qui consistait à éclater l’effectif de cet établissement dans les écoles primaires de l’unité 04 et l’unité 03 sera reconduite. Celle-ci n’est pas des meilleurs, car « seules quatre classes respectaient l’année dernière le quantum horaire, les trois autres faisaient 20h la semaine au lieu de 29h ». Une situation qui a prévalu d’octobre 2009 à mi-février 2010.
Par ailleurs, aucune promesse écrite des autorités académiques n’a été reçue par M. Sarr. Ce, même si une délégation de l’inspection départementale pour l’éducation nationale (Iden) a effectué une visite dans l’école.
Tout comme à l’école de l’unité 02, celle de la cité Aïnoumady de Keur Massar aussi est prise par les eaux. Ici la situation paraît moins précaire. Seule une partie de l’école et inondée et concerne quatre classes. A en croire la directrice, Ndickou Diaw Dione, « avec des briques en ciments ou des sacs remplis de sables, les élèves pourraient accéder aux salles de classe ». Mais, étant au cœur d’une mare, la situation devient délétère. « L’accès aux salles de classes ne pose vraiment pas problème mais l’on a peur pour la sécurité des élèves qu’on ne peut surveiller à tout moment et aussi des reptiles », indique Mme Dione. Elle ajoute à cet effet que « l’année dernière, on a tué un serpent dans une classe de Ci, heureusement qu’il n’a mordu personne ».
Sur un autre registre, cette situation fait perdre aux écoles des élèves. Sur un effectif de plus trois cent, Oumar Sarr s’est retrouvé l’année dernière avec 194 élèves. Il confie, « j’ai perdu beaucoup d’élèves l’année dernière à cause des inondations, les parents les ont retirés ». Ce que confirme Adja Fatou Diop, parent d’élève, qui soutient : « moi l’année dernière j’avais deux de mes enfants dans cette école mais quand j’ai vu la situation qui prévalait ici j’ai tout bonnement retiré mes enfants que j’ai placé dans le privé ». Les plus riches ne souffrent pas donc de cette situation. Les pauvres sont les seuls qui en pâtissent.
Cette année jusqu’à ce matin, aucune inscription au cours d’initiation n’est enregistrée à l’école de l’unité 02. Optimiste, M. Sarr reste convaincu qu’il en aura se basant sur le fait que « les écoles environnantes affichent déjà le plein ». Mme Dione, elle, procède aux inscriptions mais étant dans une zone défavorisée, les choses avancent lentement. Aussi, elle garde au moins ses effectifs intacts malgré tout.
Par ailleurs, aussi catastrophique que puisse se présenter la situation dans ses deux écoles, pire est notée dans d’autres telle que l’école primaire de l’unité 14 des Parcelles Assainies de keur Massar. L’établissement en question est inaccessible à moins d’avoir une pirogue. Le Cem 3 de Keur Massar qui doit ouvrir ses portes cette année est aussi esclave des eaux. Une grande partie a été évacuée mais l’école reste pour le moment « l’hôtel » des sapeurs pompiers chargés du pompage des eaux.