Lors de leur conférence des présidents hier, les étudiants de l’Université de Thiès ont montré leur intention d’en découdre avec les autorités. En effet, les différents intervenants ont tous abondé dans le même sens. Selon eux, il n’est pas question de reprendre les cours avant l’évacuation de leur camarade Kéba Diallo en France, victime d’une triple fracture lors des échauffourées avec la police dans le cadre d’une manifestation interdite par le préfet du département.
En sus de la prise en charge de leur camarade, les étudiants réclament le respect de la franchise universitaire par les policiers, qui, selon eux, sont la cause des violents dérapages qui ont prévalu au sein de leur entité : «L’université n’a que 8 salles et un restaurant. Si la marche qui était pourtant pacifique a dégénéré, c’est par la faute de la police qui poursuivait les étudiants à coup de grenades lacrymogènes», déclare Serigne Abdou Mbacké Diop. A l’en croire, la voiture de la police a délibérément foncé sur des étudiants en blessant 9 dont Kéba Diallo.
Les étudiants ont décrété une «journée noire » ce mercredi.
En sus de la prise en charge de leur camarade, les étudiants réclament le respect de la franchise universitaire par les policiers, qui, selon eux, sont la cause des violents dérapages qui ont prévalu au sein de leur entité : «L’université n’a que 8 salles et un restaurant. Si la marche qui était pourtant pacifique a dégénéré, c’est par la faute de la police qui poursuivait les étudiants à coup de grenades lacrymogènes», déclare Serigne Abdou Mbacké Diop. A l’en croire, la voiture de la police a délibérément foncé sur des étudiants en blessant 9 dont Kéba Diallo.
Les étudiants ont décrété une «journée noire » ce mercredi.