Après plusieurs renvois, le verdict est enfin tombé dans l’affaire impliquant Moustapha Diakhaté et le journaliste Bachir Fofana. Tous deux sont désormais libres. Le premier a été condamné à deux mois de prison, dont 15 jours ferme, pour « offense au chef de l'État », tandis que le second a écopé de deux mois avec sursis pour « diffusion de fausses nouvelles ». Il a été condamné à deux mois avec sursis.
Pour leur avocat, Me El Hadji Diouf, il s'agit d'une « fin de prise d'otages ». « Nos clients Bachir Fofana et Moustapha Diakhaté ont été jugés sans verdict. Très longtemps, ils sont restés embastillés de façon illégale pour cause de grève. La grève n'exclut pas de donner le verdict. Mustapha Diakhaté et Bachir Fofana étaient des victimes d'une prise d'otages. Parce qu'au moment où on refusait de vider leur délibéré, le tribunal donnait des verdicts. Il y a eu discrimination. Nous dénonçons avec la dernière énergie cette façon de faire, cette prise d'otages d'hommes politiques et de chroniqueurs. C'est inacceptable. Ça viole les droits de l'homme. Et ce verdict a tardé à tomber de ce que nous déplorons aujourd'hui », a déclaré Me El Hadji Diouf.
L'avocat annonce qu’il va interjeter appel, car pour lui, il n'y a pas « d'offense au chef de l'État ». « Il faut qu’on arrête, d'arrêter des gens, disant que pour délit d’offense à quelqu’un qui aurait, en partie, ou telle. Ça n'existe pas encore dans ce pays. Vraiment Qu’on arrête d'arrêter des gens pour ça. Et je lance un appel au parquet d'arrêter cette façon de faire. Ce n'est pas possible. Nous allons faire appel dans quinze jours, parce qu'il n'y a pas d'offense ».
De son côté, Me. Aboubacry Barro lui, a estimé que leur détention a été tout simplement illégale. « Cela confirme encore une fois que les détentions étaient inappropriées, illégales, voire arbitraires. Donc, ce qui ne doit pas être normal dans le cadre d'un État de droit ».
Placé sous mandat de dépôt depuis le 18 juin, Moustapha Diakhaté. Son incarcération a fait suite aux propos « gougnafiers » qu'il avait eu à tenir. Quant à Bachir Fofana, il avait nommé un certain, Cheikh Gueye, comme l’attributaire du marché d'achat de véhicules de l'Assemblée nationale.
En effet, en dépit du mouvement de grève en cours, plus d’une trentaine de délibérés ont été rendus ce jour, notamment grâce à la présence de dix greffiers réquisitionnés.
« Nous profitons pour féliciter le ministre de la Justice, le procureur de la République, ainsi que le président du tribunal qui ont eu à prendre leurs responsabilités devant l’histoire et qui ont eu à avoir un sens élevé de la politique pénale, en faisant en sorte que la réquisition puisse prendre effet. C'est ce qui a fait qu'aujourd'hui, un greffier a siégé, ils étaient d'ailleurs dix greffiers et beaucoup de délibérés ont été vidés. Et tenez-vous bien, aussi curieux, voire inhabituel que cela puisse paraître, il y a eu plus de trente délibérés qui ont été vidés. Or, il n'y a que dix affaires au rôle qui doivent être jugées. Donc, les conséquences, que cette grève a pu occasionner sur la vie, la liberté, les libertés publiques et individuelles », a souligné, Maître Aboubacry Barro.
Pour leur avocat, Me El Hadji Diouf, il s'agit d'une « fin de prise d'otages ». « Nos clients Bachir Fofana et Moustapha Diakhaté ont été jugés sans verdict. Très longtemps, ils sont restés embastillés de façon illégale pour cause de grève. La grève n'exclut pas de donner le verdict. Mustapha Diakhaté et Bachir Fofana étaient des victimes d'une prise d'otages. Parce qu'au moment où on refusait de vider leur délibéré, le tribunal donnait des verdicts. Il y a eu discrimination. Nous dénonçons avec la dernière énergie cette façon de faire, cette prise d'otages d'hommes politiques et de chroniqueurs. C'est inacceptable. Ça viole les droits de l'homme. Et ce verdict a tardé à tomber de ce que nous déplorons aujourd'hui », a déclaré Me El Hadji Diouf.
L'avocat annonce qu’il va interjeter appel, car pour lui, il n'y a pas « d'offense au chef de l'État ». « Il faut qu’on arrête, d'arrêter des gens, disant que pour délit d’offense à quelqu’un qui aurait, en partie, ou telle. Ça n'existe pas encore dans ce pays. Vraiment Qu’on arrête d'arrêter des gens pour ça. Et je lance un appel au parquet d'arrêter cette façon de faire. Ce n'est pas possible. Nous allons faire appel dans quinze jours, parce qu'il n'y a pas d'offense ».
De son côté, Me. Aboubacry Barro lui, a estimé que leur détention a été tout simplement illégale. « Cela confirme encore une fois que les détentions étaient inappropriées, illégales, voire arbitraires. Donc, ce qui ne doit pas être normal dans le cadre d'un État de droit ».
Placé sous mandat de dépôt depuis le 18 juin, Moustapha Diakhaté. Son incarcération a fait suite aux propos « gougnafiers » qu'il avait eu à tenir. Quant à Bachir Fofana, il avait nommé un certain, Cheikh Gueye, comme l’attributaire du marché d'achat de véhicules de l'Assemblée nationale.
En effet, en dépit du mouvement de grève en cours, plus d’une trentaine de délibérés ont été rendus ce jour, notamment grâce à la présence de dix greffiers réquisitionnés.
« Nous profitons pour féliciter le ministre de la Justice, le procureur de la République, ainsi que le président du tribunal qui ont eu à prendre leurs responsabilités devant l’histoire et qui ont eu à avoir un sens élevé de la politique pénale, en faisant en sorte que la réquisition puisse prendre effet. C'est ce qui a fait qu'aujourd'hui, un greffier a siégé, ils étaient d'ailleurs dix greffiers et beaucoup de délibérés ont été vidés. Et tenez-vous bien, aussi curieux, voire inhabituel que cela puisse paraître, il y a eu plus de trente délibérés qui ont été vidés. Or, il n'y a que dix affaires au rôle qui doivent être jugées. Donc, les conséquences, que cette grève a pu occasionner sur la vie, la liberté, les libertés publiques et individuelles », a souligné, Maître Aboubacry Barro.