Après les syndicats et les associations de défense des droits humains, les partis politiques sont aussi vent debout contre les éléments de la police qui se sont illustrés par une violente répression des élèves qui manifestaient lundi 9 mars contre le port obligatoire du casque imposé par les autorités.
Une vidéo encore non authentifiée, mais dans laquelle on identifie clairement les éléments de la police, a particulièrement choqué le député Clément Djimet Bagaou, porte-parole d'une coalition de l'opposition : « Sur l’Internet passe une vidéo de tortures de ces enfants-là. Ce qui nous choque, c’est le fait qu’on demande aux enfants de faire des culbutes comme s’ils étaient des recrues militaires. On tape les enfants, ce n’est pas normal qu’on se comporte de façon aussi sauvage vis-à-vis de nos concitoyens. »
Même réactions chez le Mouvement patriotique du salut (MPS), parti au pouvoir, qui condamne ce qui semble être à ses yeux, « le fait d'éléments incontrôlés ».
« Toujours est-il qu'il faut retrouver les coupables et les sanctionner. Nous n'avons pas renversé la dictature de Hissène Habré pour revivre la même chose », rappelle le porte-parole du parti au pouvoir, Jean-Bernard Padaré.