Les relations de voisinage entre le Sénégal et la Guinée-Bissau se crispent sous l’effet des vols de bétail qui frappent la zone frontalière du Balantacounda, dans le département de Goudomp. Depuis le début de l’année 2025, les éleveurs y ont perdu 764 têtes, bovins et petits ruminants confondus, dont seulement 310 ont pu être récupérées. Le reste a disparu en territoire bissau-guinéen.
Ces chiffres ont été rendus publics lors d’une assemblée générale paritaire tenue à Fassada, dans la commune de Yarang Balante.
« Au courant de cette année 2025 seulement, entre le 14 janvier et le 08 août, nous avons enregistré 764 pertes de bêtes. Nous en avons retrouvé 310 et le reste a mystérieusement disparu en Guinée Bissau », a déclaré Jean Séraphin Mané, président du comité de vigilance du Balantacounda.
Pour lui, « ces chiffres cumulés pour ces dernières années vont un trésor et une économie colossale qui s’évapore ainsi et avec impunité ».
Selon Sud Quotidien, les éleveurs dénoncent des conditions de récupération de plus en plus difficiles une fois les troupeaux franchis en territoire bissau-guinéen. La perception du vol de bétail diffère en Guinée-Bissau, où certains le considèrent comme une preuve de courage.
Malang Camara, un éleveur de ce pays indique que « voler du bétail est considéré comme un acte de bravoure. C’est difficile de les combattre car la corruption est très développée. Et pis, si tu affiches ta désapprobation, tu deviens la prochaine cible des visiteurs armés ».
Malgré des solutions envisagées, comme le marquage du bétail, l’immatriculation ou la criminalisation du vol, leur mise en œuvre reste inefficace.
Dans cette zone de frontière, le vol de bétail est devenu l’une des sources de tensions les plus actives, au point de menacer la stabilité du bon voisinage. Les populations locales redoutent désormais de recourir à une justice populaire pour défendre leurs biens, si aucune réponse étatique forte n’est apportée.
Ces chiffres ont été rendus publics lors d’une assemblée générale paritaire tenue à Fassada, dans la commune de Yarang Balante.
« Au courant de cette année 2025 seulement, entre le 14 janvier et le 08 août, nous avons enregistré 764 pertes de bêtes. Nous en avons retrouvé 310 et le reste a mystérieusement disparu en Guinée Bissau », a déclaré Jean Séraphin Mané, président du comité de vigilance du Balantacounda.
Pour lui, « ces chiffres cumulés pour ces dernières années vont un trésor et une économie colossale qui s’évapore ainsi et avec impunité ».
Selon Sud Quotidien, les éleveurs dénoncent des conditions de récupération de plus en plus difficiles une fois les troupeaux franchis en territoire bissau-guinéen. La perception du vol de bétail diffère en Guinée-Bissau, où certains le considèrent comme une preuve de courage.
Malang Camara, un éleveur de ce pays indique que « voler du bétail est considéré comme un acte de bravoure. C’est difficile de les combattre car la corruption est très développée. Et pis, si tu affiches ta désapprobation, tu deviens la prochaine cible des visiteurs armés ».
Malgré des solutions envisagées, comme le marquage du bétail, l’immatriculation ou la criminalisation du vol, leur mise en œuvre reste inefficace.
Dans cette zone de frontière, le vol de bétail est devenu l’une des sources de tensions les plus actives, au point de menacer la stabilité du bon voisinage. Les populations locales redoutent désormais de recourir à une justice populaire pour défendre leurs biens, si aucune réponse étatique forte n’est apportée.