Wade et le PDS hors du pouvoir : Karim, Aida Mbodj et les autres fidèles parlent de leur avenir

Après 12 ans passés au pouvoir, Abdoulaye Wade et le camp libéral se trouvent depuis bientôt deux semaines dans l’opposition, hors des privilèges du pouvoir. Les responsables libéraux qui pour la plupart, assurent qu’ils ne vont pas chômer, se sont prononcés sur leur lendemain.



Quel avenir pour les fidèles de Wade, après leur sévère défaite essuyée le 25 mars dernier ? Cette question ne cesse d’ahurir les responsables libéraux depuis leur éjection du pouvoir au profit de la nouvelle équipe du président Macky Sall. Une reconversion que bon nombre de libéraux n’ont pas eu du mal à déballer dans les colonnes du journal « L’Observateur ». En  effet, l’ancien député, ministre et vice-président de l’Assemblée Nationale, Aida Mbodj pense aujourd’hui « mettre sur pied un cabinet de consultance », « avec mon diplôme de DEA », explique-t-elle, tandis que l’ancien ministre de la santé qui a eu à occuper le ministère de la jeunesse, Modou Diagne Fada compte « retourner dans les affaires ».
 
Ancien ministre du « ciel et de la terre », comme certains le nommaient pour ainsi décrire l’énormité  des responsabilités que lui a confiées son père Abdoulaye Wade, l’avenir de Karim Wade semble être celui qui suscite le plus de curiosité. Objet de multiples accusations sur la gestion de fonds dans l’ANOCI, l’ancien ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, des transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie envisage d’ « investir dans le privé sénégalais ».
 
Si l’ « éléphant hors du commun », Farba Senghor qui était chargé de la propagande du PDS, avec les multitudes histoires dont il mêlé, reste néanmoins introuvable tout comme l’ancien ministre Awa Ndiaye depuis la chute de leur mentor, Alioune Sow lui, compte « investir dans l’agriculture et l’élevage » dans son village natal de Keur Pathé. Par ailleurs, l’ancien ministre, porte-parole ou encore « haut-parleur » de la Présidence, Serigne Mbacké Ndiaye compte « ouvrir deux sociétés. Une de consultance et une, spécialisée dans le bâtiment », au moment où Abdoulaye Baldé projette de créer son propre parti.

Mamadou Sakhir Ndiaye

Mardi 10 Avril 2012 12:37


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