Les travailleurs du programme national « Xëyu Ndaw Ñi » ont exprimé, ce samedi, leur ras-le-bol face à une situation de précarité qu’ils jugent insoutenable. Réunis pour dénoncer le non-paiement de leurs salaires, ces agents, appuyés par le mouvement FRAPP, réclament le règlement immédiat de 11 mois d’arriérés.
La tension est montée d’un cran lorsque leur point de presse initialement prévu devant le ministère de la Santé a été empêché à la dernière minute, les obligeant à se replier ailleurs. Une situation vivement dénoncée par Aliou Gérard Koyta, délégué aux revendications populaires du FRAPP, qui fustige une tentative d’entrave et l’absence totale de dialogue avec les autorités.
« Nous avons déposé une lettre en règle depuis le lundi 15 décembre. C’est seulement aujourd'hui qu’on vient nous interdire de tenir notre point de presse ici. Si nous avions eu une rencontre avec l’autorité, nous n’en serions pas là », a-t-il fustigé, déplorant l'absence totale de dialogue.
La situation humaine derrière ces chiffres est alarmante. Sans revenus depuis près d'un an, ces agents se retrouvent dans une impasse financière totale. Les manifestants pointent du doigt l'indifférence du ministère de la Santé qui, malgré une première alerte lancée il y a un mois, n'a toujours pas réagi.
Le collectif s'interroge sur le silence de l'administration : si leurs services n'étaient plus requis, pourquoi leurs contrats n'ont-ils pas été officiellement résiliés ? Pour les travailleurs, ce flou artistique est inacceptable.
Face à ce qu'ils qualifient de situation « inadmissible », les agents de « Xëyu Ndaw Ñi » lancent un ultime appel au gouvernement. Ils réclament, le paiement intégral des 11 mois d'arriérés, une communication transparente de la part du ministère de la Santé, le respect de la dignité des travailleurs engagés dans ce programme national.
Le collectif prévient sans réaction rapide des autorités pour « inverser les rôles » et comprendre leur détresse, d'autres actions d'envergure pourraient suivre.
La tension est montée d’un cran lorsque leur point de presse initialement prévu devant le ministère de la Santé a été empêché à la dernière minute, les obligeant à se replier ailleurs. Une situation vivement dénoncée par Aliou Gérard Koyta, délégué aux revendications populaires du FRAPP, qui fustige une tentative d’entrave et l’absence totale de dialogue avec les autorités.
« Nous avons déposé une lettre en règle depuis le lundi 15 décembre. C’est seulement aujourd'hui qu’on vient nous interdire de tenir notre point de presse ici. Si nous avions eu une rencontre avec l’autorité, nous n’en serions pas là », a-t-il fustigé, déplorant l'absence totale de dialogue.
La situation humaine derrière ces chiffres est alarmante. Sans revenus depuis près d'un an, ces agents se retrouvent dans une impasse financière totale. Les manifestants pointent du doigt l'indifférence du ministère de la Santé qui, malgré une première alerte lancée il y a un mois, n'a toujours pas réagi.
Le collectif s'interroge sur le silence de l'administration : si leurs services n'étaient plus requis, pourquoi leurs contrats n'ont-ils pas été officiellement résiliés ? Pour les travailleurs, ce flou artistique est inacceptable.
Face à ce qu'ils qualifient de situation « inadmissible », les agents de « Xëyu Ndaw Ñi » lancent un ultime appel au gouvernement. Ils réclament, le paiement intégral des 11 mois d'arriérés, une communication transparente de la part du ministère de la Santé, le respect de la dignité des travailleurs engagés dans ce programme national.
Le collectif prévient sans réaction rapide des autorités pour « inverser les rôles » et comprendre leur détresse, d'autres actions d'envergure pourraient suivre.