A ce propos, il dit n’écarter ni Gris Bordeaux (Fass), ni Eumeu Séne (Ty shinger), ni Lac 2 (Walo), encore moins son tombeur du 22 avril dernier, Balla Gaye 2.
A ce dernier, actuel « Roi des arènes » qui a dernièrement précisé ne plus vouloir en découdre avec lui, Yékini apporte la réplique. « Ce n’est pas à moi de défier mes futurs adversaires mais aux lutteurs de venir me chercher».
Toutefois, revenant sur sa défaite, il révèle avoir frôlé la paralysie à cause d'une blessure qu'il traînait depuis 2006 qui s'est transformé en nerf coincé qui l'empêchait de tenir debout pendant 10 minutes à quelques trois mois avant son dernier combat.
Guéri après prés de quatre mois de traitement, l'enfant de Bassoul tient à préciser au vainqueur de Tapha Tine dimanche dernier qui a laissé entendre que Yékini ne cesse de le combattre en aidant mystiquement ses adversaires.
"J'avais suffisamment à faire avec ma maladie ces treize derniers mois pour chercher à le faire chuter. De toute façon, j'ai dépassé ce stade. Quinze ans de régne, ce n'est pas rien. En puis, je ne suis pas un rat", lâche-t-il.
Pour son retour, l'ancien "Roi des arènes" annonce tout un programme établi comme suit: une rencontre avec ses supporters, le 15 juin prochain et un grand tournoi de lutte traditionnelle avec une mise exceptionnelle de cinq (5) millions pour le vainqueur, le lendemain.
Ce, en plus d'un documentaire tourné aux Iles du Saloum autrement dit entre Bassoul, Ndangane et Joal qui met ben exergue ses sources, conclut Yékini qui se dit soucieux de l'année blanche qui guette de nombreux ténors de l'arène.
Un mal qui gangréne la lutte sénégalaise auquel, il urge de trouver une solution souligne Yakhya Diop qui reconnait avoir rompu tout lien avec son compère Mansour Sakho qui s'occupait de son "Thoumicay" (mystique) et qui aurait oeuvrait pour sa défaite contre Balla Gaye 2.