Zappé du Conseil économique, social et environnemental, Rewmi dénonce un troisième acte de déstabilisation du président Macky Sall.

Le Rewmi a été zappé de la liste des membres devant constituer le Conseil économique, social et environnemental (Cese). Une «attaque du président Sall» perçue chez Idrissa Seck, comme «un troisième acte contribuant à déstabiliser la formation orange».



Loin de s’apaiser, la tension entre le Rewmi et l’Alliance pour la République (APR) est de plus en plus vive. En effet, selon un pro-Idy, «des responsables rewmistes comme l’ancienne député, Ami Collé Diène et le chargé des affaires sociales et religieuses, Bathie Gadiaga étaient cooptés par le président Macky Sall pour représenter le parti Rewmi au sein de la dite institution. Et c’est lui-même qui avait insisté auprès d’Idrissa Seck. A notre grande surprise, tous les partis ont des représentants à l’exception du Rewmi», a-t-il déclaré sous le couvert de l’anonymat, sur les colonnes du journal, «Grand-Place».

Très en verve, il juge même que «cette décision du président Sall de zapper les militants de Rewmi démontre parfaitement qu’il lance une offensive contre Idrissa Seck».  A ce propos, tout en précisant que «le président Macky Sall en est à son troisième acte contribuant à déstabiliser le parti Rewmi», il ne manque pas de lister ses griefs contre l’allié dans la coalition Benno Bokk Yaakaar. «Le premier était l’omission d’Oumar Sarr sur la liste des députés sénégalais de la CEDEAO, ensuite la décision de limoger le Docteur Abdourahmane Diouf de la Sones en passant par Oumar Gueye et la Liste du Cese».

«Si Macky Sall réagit de cette manière, c’est parce qu’il ne veut pas entendre la vérité qu’Idrissa Seck assène à son gouvernement pour la bonne marche du pays», s’est-il plaint.

Dié BA

Lundi 15 Avril 2013 15:22


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