En 2.000, l'Etat du Sénégal avait tracé une feuille de route qui recommandait le recrutement de 250 sages-femmes par an, soit 3.500 sages-femmes en 15 ans. A ce jour, seules 900 sages-femmes ont été recrutées depuis 2001, a soutenu Marième Fall, la présidente de l'Association des Sages-femmes du Sénégal. "Aujourd’hui, environ deux mille (2.000) sages-femmes d’Etat sont au chômage. Elles ne sont pas dans le système public. Ni dans le privé. Certaines d’entre elles sont recrutées par des comités de santé. D’autres font du bénévolat dans le système de santé communautaire", indique t-elle.
Selon Mme Fall, les professionnels de la santé doivent être partout au Sénégal, pour qu’on n’ait pas un système de santé « à double vitesse ». D'après la professionnelle, certains agents de santé sont "peu enthousiastes" pour travailler en milieu rural. "Chaque fois qu’on affecte des sages-femmes dans des zones d’accès difficile, certaines d’entre elles viennent demander une réaffectation. Cela me fait me dire qu’il y a des sages-femmes qui ne sont pas désireuses de travailler dans des zones d’accès difficile. Ce sont des femmes mariées pour la plupart, des femmes dont les maris sont souvent dans les villes", note t-elle dans un entretien avec Ouestaf News.
Selon Mme Fall, les professionnels de la santé doivent être partout au Sénégal, pour qu’on n’ait pas un système de santé « à double vitesse ». D'après la professionnelle, certains agents de santé sont "peu enthousiastes" pour travailler en milieu rural. "Chaque fois qu’on affecte des sages-femmes dans des zones d’accès difficile, certaines d’entre elles viennent demander une réaffectation. Cela me fait me dire qu’il y a des sages-femmes qui ne sont pas désireuses de travailler dans des zones d’accès difficile. Ce sont des femmes mariées pour la plupart, des femmes dont les maris sont souvent dans les villes", note t-elle dans un entretien avec Ouestaf News.
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