Plus de la moitié de la population de la ville, qui compte environ 400.000 habitants, a fui au cours des derniers mois, soit vers des quartiers plus sûrs, soit vers des villes francophones non touchées par le conflit.
Les protestations contre l'usage croissant du français dans les tribunaux et les écoles des régions anglophones du Cameroun (régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest), ont dégénéré en violence en 2017.
La répression des forces de sécurité a conduit certains civils anglophones à prendre les armes contre le gouvernement, dirigé par le président Paul Biya.
Aujourd'hui, le bruit des coups de feu est devenu familier, même aux enfants de deux ans, tout comme la vue de cadavres abandonnés dans les rues de Bamenda, la ville qui compte la plus grande population anglophone du Cameroun.
Les protestations contre l'usage croissant du français dans les tribunaux et les écoles des régions anglophones du Cameroun (régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest), ont dégénéré en violence en 2017.
La répression des forces de sécurité a conduit certains civils anglophones à prendre les armes contre le gouvernement, dirigé par le président Paul Biya.
Aujourd'hui, le bruit des coups de feu est devenu familier, même aux enfants de deux ans, tout comme la vue de cadavres abandonnés dans les rues de Bamenda, la ville qui compte la plus grande population anglophone du Cameroun.
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