"Le Burundi fait à nouveau face à de possibles atrocités à grande échelle et une possible guerre civile", écrit ICG.
"L'escalade de la violence, la rhétorique de plus en plus radicale et le flot continue de réfugiés (plus de 200.000) indiquent que les divisions se creusent", selon le centre de réflexion, spécialisé dans la prévention des conflits.
"L'armée, seule institution capable d'arrêter cette glissade, est fracturée et proche du point de rupture. Une intervention diplomatique ferme et décisive est un minimum requis pour empêcher une guerre civile et ses inévitables massacres", avertit ICG.
ICG s'inquiète de l'intention annoncée du camp présidentiel d'écraser par la force la contestation.
Il dénonce aussi la rhétorique "dénuée d'ambiguïté" dont a récemment usé le président du Sénat, Révérien Ndikuriyon.
Selon ICG, ces propos sont semblables à en donner froid dans le dos" à celle utilisée par les miliciens hutu partant massacrer les Tutsi lors du génocide qui fit 800.000 morts en trois mois en 1994 au Rwanda voisin.
source:bbc Afrique
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC