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Affaire démineurs : les neuf otages entre "dures conditions de vie", "chasse et pêche" et "envie de rentrer chez eux"

Dures dures sont les conditions de détention des neuf démineurs. A tel point que Doucouré le plus jeune d’entre eux « veut rentrer chez lui". Et ce, le « plus rapidement possibles ». Pris en otages depuis le 3 mai dernier par César Atoute Badiate, chef rebelle de la branche armée du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), trois entre eux se prononcent pour la première fois depuis leur détention. Leurs journées entre « chasse et pêche », les conditions de « vie sont dures » même si « personne dans le maquis n’a jamais pointé une arme sur un détenu pour lui ordonner d’exécuter une action », révèlent deux d’entre eux, Gilberg Tendeng et Charles Coly sur vidéo sur laquelle le jeune Doucouré ne manque pas de préciser qu’il « veut rentrer chez lui le plus rapidement possible ».



Affaire démineurs : les neuf otages entre "dures conditions de vie", "chasse et pêche" et "envie de rentrer chez eux"
Face à la caméra et devant leur ravisseur, César Atoute Badiate, les neuf démineurs assis sur un banc du plus du profond de la forêt casamançaise où ils sont détenus depuis le 3 mai dernier, donnent de leurs nouvelles.
A cet effet, Charles Coly qui se prononce le premier ne manque pas de dire que « depuis que nous avons été arrêtés, on n’avons eu aucun problème. On a un peu marché et cela, c’est normal. Même la nourriture n’a jamais été un problème pour nous. Nous allons à la chasse et à la pêche. On se déplace comme on veut. Personne dans le maquis n’a jamais pointé une arme sur un détenu pour lui ordonner d’exécuter une action. Le seul problème que nous avons ici, c’est que nous n’avons pas nos familles, ici ».
Charles Tendeng qui confirme ces propos, alerte tout de même sur les « dures conditions de vie ».
« C’est du dur de vivre ici », dénonce l’employé de la société sud-africaine de déminage, Mechem qui « craint que sa famille lui conseille de renoncer à son emploi après sa libération », se dit inquiet de « son sort du point de vue professionnel », livre le journal « Populaire » où pour sa part, celui qui semble être le plus jeune du groupe, Doucouré ne pense qu’à « rentrer  chez lui le plus rapidement possible ».
« On tient ici des discours que tout va bien…mais on serait mieux chez nous. C’est bien beau de dire qu’on n’a pas de problèmes mais nous, nous voulons rentrer chez nous le plus rapidement possible », assène-t-il.


Mardi 18 Juin 2013 - 11:25


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