Une délégation de la société civile a été reçue par le président de la République vendredi dernier. Au cours de cette rencontre la problématique du troisième mandat a été évoquée. Mais pour une énième fois, le Président a encore été catégorique. Pour lui, l'urgence est plus dans le travail qu'il est en train d'abattre avec son gouvernement.
«Il a dit qu'il ne va pas se prononcer sur la question comme ça. Il a également précisé qu'il n'a jamais dit qu'il veut faire un troisième mandat. En tant que Président réélu, il demande aux gens de se focaliser sur son travail», rapportent des sources qui se sont confiées au journal Les Echos.
La société civile a profité de l'occasion pour demander au chef de l'Etat la libération des jeunes arrêtés lors des manifestations. Une doléance à laquelle il accepte de donner une suite, mais à une seule condition : surseoir à toute forme de manifestations. Droit dans ses bottes, le président de la République a signifié à ses interlocuteurs qu'on ne peut pas «céder à tout et tout accepter juste par l'émotion.»
« En tant que chef de l'Etat, je ne peux pas accepter qu'on m'exige quelque chose. Nous sommes dans un pays de dialogue. On peut discuter et trouver des pistes de solutions. Mais l'Etat doit rester fort et les institutions fortes. On ne doit accepter d'affaiblir les institutions», a-t-il laissé entendre.
Pour ce qui est de la demande de la société civile de libérer les détenus arrêtés lors des manifestations, le Président Sall a fait part de sa disposition. Mais il a exigé en retour l'arrêt de tout ce qui est marche et manifestation. A l'en croire, « ça risque de devenir redondant. Parce qu'à chaque fois qu'il y aura marche, on arrêtera des gens et on va encore demander leur libération ».
«Il a dit qu'il ne va pas se prononcer sur la question comme ça. Il a également précisé qu'il n'a jamais dit qu'il veut faire un troisième mandat. En tant que Président réélu, il demande aux gens de se focaliser sur son travail», rapportent des sources qui se sont confiées au journal Les Echos.
La société civile a profité de l'occasion pour demander au chef de l'Etat la libération des jeunes arrêtés lors des manifestations. Une doléance à laquelle il accepte de donner une suite, mais à une seule condition : surseoir à toute forme de manifestations. Droit dans ses bottes, le président de la République a signifié à ses interlocuteurs qu'on ne peut pas «céder à tout et tout accepter juste par l'émotion.»
« En tant que chef de l'Etat, je ne peux pas accepter qu'on m'exige quelque chose. Nous sommes dans un pays de dialogue. On peut discuter et trouver des pistes de solutions. Mais l'Etat doit rester fort et les institutions fortes. On ne doit accepter d'affaiblir les institutions», a-t-il laissé entendre.
Pour ce qui est de la demande de la société civile de libérer les détenus arrêtés lors des manifestations, le Président Sall a fait part de sa disposition. Mais il a exigé en retour l'arrêt de tout ce qui est marche et manifestation. A l'en croire, « ça risque de devenir redondant. Parce qu'à chaque fois qu'il y aura marche, on arrêtera des gens et on va encore demander leur libération ».
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