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​« Quand vous déposez les cahiers de doléances lundi, mardi vous les trouverez à Mbeubeuss », Gora Khouma



Le secrétaire général de l'Union des transporteurs routiers du Sénégal, Gora Khouma, a révélé que la traditionnelle remise cahiers de doléances des différentes centrales syndicales du pays au président de la République n’a jamais aboutis à quelque chose. Selon lui, quand vous déposez les cahiers de doléances un lundi, le mardi ou deux jour après vous les trouverez à la décharge d’ordures de Mbeubeuss (située dans le périphérie de Dakar).

Pour lui, le non-dépôt du cahier avec le Covid-19, n’est pas un prétexte. Le dépôt des cahiers de doléances n’a pas sa raison d’être même s’il n’y a pas le Coronavirus.
 
« Le non-dépôt du cahier de doléances avec le Covid-19 n’est pas un prétexte pour moi. J’ai toujours dit, ce n’est pas la peine de déposer un cahier de doléances. Depuis Abdoulaye Wade, Macky Sall, ça n’a jamais abouti à quelque chose. Macky Sall n’a qu’à régler les doléances de 2019. Dans tous les secteurs : transport, santé, journalisme, etc., rien du tout », a martelé Gora Khouma.
 
Poursuivant ses propos, M. Khouma se voulant plus clair, précise au micro de Walf radio : « Il n'y a pas de travailleurs contents. Ceux qui ont de l’emploi temporaire ne sont pas contents, et même ceux qui ont des emplois fixes ne le sont pas également. Et chaque année, on met une tradition devant le Président qui n’aboutit à rien. Quand vous déposez les cahiers de doléances, lundi, mardi deux jours après vous les trouverez à Mbeubeuss. Je n’ai rien contre ceux qui font le dépôt des cahiers de doléances, mais ça ne sert à rien du tout. Il n’y a pas un président qui prend l’affaire des travailleurs au sérieux. Dans tous les secteurs, les gens souffrent. Pour moi, le dépôt, c’est inutile. Moi, je ne le ferai jamais ».
 
En effet, le président de la République reçoit chaque 1er mai, les cahiers de doléances des différentes centrales syndicales du pays, une occasion pour lui de recueillir les revendications du monde professionnel. Cette année, le contexte de pandémie de Covid19 a contraint les centrales syndicales à surseoir à cette coutume .


Vendredi 1 Mai 2020 - 17:25


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