L’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (ASRED) confirme la véracité des propos du chef de l’Etat, tenus à l’occasion du Forum sur la paix et la sécurité, relatifs à la radicalisation des détenus dans les établissements pénitentiaires.
«Les prisons sénégalaises sont dans une situation d’extrême gravité, devant une telle situation qui peut, à tout moment, exploser», alertent le président Ibrahima Sall et Cie qui accusent l’autorité étatique.
Considérant que «cette radicalisation des détenus résulte de plusieurs facteurs qui rendent l’Etat responsable de cette situation», l’ASRED liste les longues détentions avant jugement, l’absence d’une politique de réinsertion sociale qui explique le taux élevé de récidive, évalué à 68% par l’ANSD, le manque de sensibilisation des détenus sur le terrorisme faisant que beaucoup d’entre eux ne mesurent pas la gravité de ce phénomène, du fait qu’ils sont déconnectés de la réalité, à cause des nombreuses d’années passées en prison, sans aucune perspective d’avenir, la désintégration de la famille au niveau de la société et l’exclusion, le racisme, le chômage, l’ignorance, l’oisiveté…, parmi les causes.
Ainsi, l’association suggère «au gouvernement d’organiser des rencontres dans les établissements pénitentiaires, en vue de sensibiliser les détenus sur le phénomène du terrorisme, avec la collaboration de psychologues, de sociologues, d’hommes religieux, de la Société civile et des organisations de défense des droits humains».
«Les prisons sénégalaises sont dans une situation d’extrême gravité, devant une telle situation qui peut, à tout moment, exploser», alertent le président Ibrahima Sall et Cie qui accusent l’autorité étatique.
Considérant que «cette radicalisation des détenus résulte de plusieurs facteurs qui rendent l’Etat responsable de cette situation», l’ASRED liste les longues détentions avant jugement, l’absence d’une politique de réinsertion sociale qui explique le taux élevé de récidive, évalué à 68% par l’ANSD, le manque de sensibilisation des détenus sur le terrorisme faisant que beaucoup d’entre eux ne mesurent pas la gravité de ce phénomène, du fait qu’ils sont déconnectés de la réalité, à cause des nombreuses d’années passées en prison, sans aucune perspective d’avenir, la désintégration de la famille au niveau de la société et l’exclusion, le racisme, le chômage, l’ignorance, l’oisiveté…, parmi les causes.
Ainsi, l’association suggère «au gouvernement d’organiser des rencontres dans les établissements pénitentiaires, en vue de sensibiliser les détenus sur le phénomène du terrorisme, avec la collaboration de psychologues, de sociologues, d’hommes religieux, de la Société civile et des organisations de défense des droits humains».
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