« Dans les jours qui ont suivi le 11 septembre 2001, nous avons vu de l’héroïsme partout, insiste Joe Biden dans un message vidéo diffusé ce vendredi sur son compte Twitter. Nous avons aussi vu quelque chose de trop rare : un vrai sens de l’unité nationale. L’unité dans la résilience, la capacité à guérir et à réparer face au traumatisme. L’unité dans le service avec les générations du 11-Septembre qui se sont engagées à servir et à protéger contre la terreur. »
Le président américain a également précisé que cet événement avait dévoilé les forces plus sombres de la nature humaine : la peur et la colère. Joe Biden évoque notamment le ressentiment et la violence contre les musulmans américains, « adeptes sincères d’une religion de paix ».
« L’unité est notre plus grande force »
« Nous avons vu notre unité nationale plier et nous avons appris que notre unité est la chose qui ne doit jamais se briser, rappelle le président américain. L’unité est ce qui fait de nous ce que nous sommes: le meilleur de l’Amérique. Pour moi, c’est l’enseignement central du 11 septembre. Quand nous sommes le plus vulnérable, tiraillés entre tout ce qui fait de nous des humains, dans la bataille pour l’âme de l’Amérique, l’unité est notre plus grande force. »
Dans cette déclaration, le locataire de la Maison Blanche précise que l’unité ne signifie pas qu’il faut croire aux mêmes choses, mais « avoir un respect et une foi les uns pour les autres et pour cette nation ».
Le contexte difficile du retrait d’Afghanistan
Ces commémorations sont difficiles pour le président Joe Biden après le retrait des troupes américaines d’Afghanistan et le retour des talibans au pouvoir. Cela a d’ailleurs choqué de nombreuses familles de victimes et a ravivé les blessures.
Sans citer l’Afghanistan, le président américain soutient dans son message vidéo que la guerre contre le terrorisme ne s’arrêtera pas.
Une cérémonie pour les familles des victimes
Vingt ans plus tard, le quartier financier de New York a été reconstruit, mais les plaies sont encore ouvertes. Le retrait précipité des États-Unis d’Afghanistan à quelques jours de cet anniversaire a également suscité des tensions, rapporte notre envoyée spéciale à New York, Marie Normand.
Une cérémonie très encadrée se tiendra ce samedi à New York à l’endroit même où les tours du World Trade Center se sont effondrées le jour des attentats et là où se trouvent désormais le musée et le mémorial du 11-Septembre. Plusieurs familles des quelque 3 000 victimes de ces attentats sont déjà venues se recueillir vendredi sur le site, déposer des roses blanches et jaunes, des drapeaux, voire des casques de pompiers sur ces deux immenses bassins où sont inscrits les noms de toutes les victimes du 11 septembre 2001.
Des noms qui seront lus un à un ce samedi, dans cette cérémonie à laquelle seules ces familles pourront assister. Un large cordon de sécurité a été mis en place pour préserver leur intimité.
Vendredi soir, des projecteurs installés près de ce nouveau complexe du World Trade Center ont redessiné dans le ciel de Manhattan la silhouette de ces tours jumelles détruites. Un faisceau bleu de six kilomètres de haut visible à des dizaines de kilomètres à la ronde.
Le président américain a également précisé que cet événement avait dévoilé les forces plus sombres de la nature humaine : la peur et la colère. Joe Biden évoque notamment le ressentiment et la violence contre les musulmans américains, « adeptes sincères d’une religion de paix ».
« L’unité est notre plus grande force »
« Nous avons vu notre unité nationale plier et nous avons appris que notre unité est la chose qui ne doit jamais se briser, rappelle le président américain. L’unité est ce qui fait de nous ce que nous sommes: le meilleur de l’Amérique. Pour moi, c’est l’enseignement central du 11 septembre. Quand nous sommes le plus vulnérable, tiraillés entre tout ce qui fait de nous des humains, dans la bataille pour l’âme de l’Amérique, l’unité est notre plus grande force. »
Dans cette déclaration, le locataire de la Maison Blanche précise que l’unité ne signifie pas qu’il faut croire aux mêmes choses, mais « avoir un respect et une foi les uns pour les autres et pour cette nation ».
Le contexte difficile du retrait d’Afghanistan
Ces commémorations sont difficiles pour le président Joe Biden après le retrait des troupes américaines d’Afghanistan et le retour des talibans au pouvoir. Cela a d’ailleurs choqué de nombreuses familles de victimes et a ravivé les blessures.
Sans citer l’Afghanistan, le président américain soutient dans son message vidéo que la guerre contre le terrorisme ne s’arrêtera pas.
Une cérémonie pour les familles des victimes
Vingt ans plus tard, le quartier financier de New York a été reconstruit, mais les plaies sont encore ouvertes. Le retrait précipité des États-Unis d’Afghanistan à quelques jours de cet anniversaire a également suscité des tensions, rapporte notre envoyée spéciale à New York, Marie Normand.
Une cérémonie très encadrée se tiendra ce samedi à New York à l’endroit même où les tours du World Trade Center se sont effondrées le jour des attentats et là où se trouvent désormais le musée et le mémorial du 11-Septembre. Plusieurs familles des quelque 3 000 victimes de ces attentats sont déjà venues se recueillir vendredi sur le site, déposer des roses blanches et jaunes, des drapeaux, voire des casques de pompiers sur ces deux immenses bassins où sont inscrits les noms de toutes les victimes du 11 septembre 2001.
Des noms qui seront lus un à un ce samedi, dans cette cérémonie à laquelle seules ces familles pourront assister. Un large cordon de sécurité a été mis en place pour préserver leur intimité.
Vendredi soir, des projecteurs installés près de ce nouveau complexe du World Trade Center ont redessiné dans le ciel de Manhattan la silhouette de ces tours jumelles détruites. Un faisceau bleu de six kilomètres de haut visible à des dizaines de kilomètres à la ronde.
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