Cette année, l’ambiance de la fête de 15 août n’est plus ce qu’elle était à Saint-Louis. Les jeunes sont privées de leurs habitudes festives en raison de la crise sanitaire. Des mesures sont été prises par le gouvernement pour éviter les rassemblements pouvant être à l’origine d’une contamination. Au Monument à l’entrée de Guet Ndar, les « cars rapides » qui d’habitude stationnaient pour se rendre à Hydrobase sont absents de même que la ligne 3 du bus Tata qui s’y rendait aussi.
Il est 17 heures passées à la plage Hydrobase de Saint-Louis. De loin, c’est le silence total. Alors que d’habitude, cette plage vibre de cris de joie et grouille de personnes pour la célébration du 15 août qui s’étale sur 3 jours. Rares sont les gens présentent dans la zone. Des policiers en tenue font des patrouilles pour renvoyer les quelques personnes qui tentent se baigner.
Pas de clients dans les hôtels
Dans les hôtels qui se trouvent sur la plage, le constat reste le même : les clients se font rares. « Les populations sont devenues de plus en plus réticentes à se joindre à la fête, surtout avec tout ce qui se passe. La plage Hydrobase est devenue l’endroit à éviter. Depuis quelques jours, c’est comme ça », se désole le gérant d’une auberge sur l’Île. La baisse de l’intensité de l’ambiance du 15 août impact négativement ces hôtels qui d’habitudes en cette période de l’année faisaient leurs meilleures affaires grâce à l’afflux des clients.
Les policiers veillent au grain
Tout au nord de la Langue de Barbarie, la plage Sal Sal comme celle d’Hydrobase est presque déserte à la différence qu’ici, ce sont seulement les habitants de la zone qui sont sortis se baigner. Il est presque 18 heures, sur les lieux et les tentes, les vendeuses ainsi que les transats qui d’habitudes remplissaient la plage manquent à l’appel. Des charrettes et des pirogues bordent la plage. Seul des hommes sont présents sur les lieux en train de faire du sport, les autres se trouvent dans l’eau. De l’autre côté, plus d’une dizaine de policiers circulent sur la plage pour veiller au respect des instructions du représentant de l'État à Saint-Louis.
« Je suis venu de la Mauritanie pour pouvoir fêter ici le 15 août »
Trouvée devant sa maison à la plage de Sal Sal, Nogaye Mbaye, une jeune femme de la trentaine est en train de chasser les mouches qui survolent les deux grosses glaciaires posées devant elle. Vendeuse de jus, beignets et d’eau la jeune femme se dit elle aussi touchée par le manque visiteurs.
« J’habite ici et presque tous les jours, je viens à cet endroit pour vendre. Mais il n’y a pas trop de clients depuis quelques jours surtout aujourd’hui. D’habitude, entre le 14 et le 15 août, on voyait se doubler voire se tripler nos chiffres d’affaires. Les jeunes ont sûrement choisi d’autres destinations avec les ordres qu’a donnés le préfet », explique la vendeuse.
Plus loin, Ibrahima Fall, habillé d’un short, est assis sur le sable chaud, le regard fixé sur les vagues. Agé de 28 ans, le jeune homme de nationalité mauritanienne affirme être venu à Saint-Louis seulement pour y passer la journée et célébrer la journée de 15 août. « Je suis venu de la Mauritanie pour pouvoir fêter ici le 15 août. C‘est toujours une occasion pour moi de revenir à Saint-Louis. J’ai pris l’habitude de célébrer cette journée qu’ici. Je suis venu avec mes deux cousins », déclare le sieur Fall.
Cette fête a « terni », l’image de la ville
Certains Saint-louisiens, de leur côté considèrent que cette fête a terni l’image de la ville. Pour eux, la décision du préfet est une bonne chose. C’est le cas de cette jeune femme Aminata Fam, âgée de 25 ans et voilée rencontrée sur le célèbre pont Faidherbe de Saint-Louis. « Le comportement indécent de certains jeunes qui dépravent nos mœurs dans divers lieux est désolant pendant la journée de 15 août. Parfois certaines « sorties » (rencontre organisées par les jeunes qui se donnent rendez-vous dans un lieu précis pour s’amuser) organisées lors de cette journée est synonyme de débauche », soutient Aminata Fam.
Il est 17 heures passées à la plage Hydrobase de Saint-Louis. De loin, c’est le silence total. Alors que d’habitude, cette plage vibre de cris de joie et grouille de personnes pour la célébration du 15 août qui s’étale sur 3 jours. Rares sont les gens présentent dans la zone. Des policiers en tenue font des patrouilles pour renvoyer les quelques personnes qui tentent se baigner.
Pas de clients dans les hôtels
Dans les hôtels qui se trouvent sur la plage, le constat reste le même : les clients se font rares. « Les populations sont devenues de plus en plus réticentes à se joindre à la fête, surtout avec tout ce qui se passe. La plage Hydrobase est devenue l’endroit à éviter. Depuis quelques jours, c’est comme ça », se désole le gérant d’une auberge sur l’Île. La baisse de l’intensité de l’ambiance du 15 août impact négativement ces hôtels qui d’habitudes en cette période de l’année faisaient leurs meilleures affaires grâce à l’afflux des clients.
Les policiers veillent au grain
Tout au nord de la Langue de Barbarie, la plage Sal Sal comme celle d’Hydrobase est presque déserte à la différence qu’ici, ce sont seulement les habitants de la zone qui sont sortis se baigner. Il est presque 18 heures, sur les lieux et les tentes, les vendeuses ainsi que les transats qui d’habitudes remplissaient la plage manquent à l’appel. Des charrettes et des pirogues bordent la plage. Seul des hommes sont présents sur les lieux en train de faire du sport, les autres se trouvent dans l’eau. De l’autre côté, plus d’une dizaine de policiers circulent sur la plage pour veiller au respect des instructions du représentant de l'État à Saint-Louis.
« Je suis venu de la Mauritanie pour pouvoir fêter ici le 15 août »
Trouvée devant sa maison à la plage de Sal Sal, Nogaye Mbaye, une jeune femme de la trentaine est en train de chasser les mouches qui survolent les deux grosses glaciaires posées devant elle. Vendeuse de jus, beignets et d’eau la jeune femme se dit elle aussi touchée par le manque visiteurs.
« J’habite ici et presque tous les jours, je viens à cet endroit pour vendre. Mais il n’y a pas trop de clients depuis quelques jours surtout aujourd’hui. D’habitude, entre le 14 et le 15 août, on voyait se doubler voire se tripler nos chiffres d’affaires. Les jeunes ont sûrement choisi d’autres destinations avec les ordres qu’a donnés le préfet », explique la vendeuse.
Plus loin, Ibrahima Fall, habillé d’un short, est assis sur le sable chaud, le regard fixé sur les vagues. Agé de 28 ans, le jeune homme de nationalité mauritanienne affirme être venu à Saint-Louis seulement pour y passer la journée et célébrer la journée de 15 août. « Je suis venu de la Mauritanie pour pouvoir fêter ici le 15 août. C‘est toujours une occasion pour moi de revenir à Saint-Louis. J’ai pris l’habitude de célébrer cette journée qu’ici. Je suis venu avec mes deux cousins », déclare le sieur Fall.
Cette fête a « terni », l’image de la ville
Certains Saint-louisiens, de leur côté considèrent que cette fête a terni l’image de la ville. Pour eux, la décision du préfet est une bonne chose. C’est le cas de cette jeune femme Aminata Fam, âgée de 25 ans et voilée rencontrée sur le célèbre pont Faidherbe de Saint-Louis. « Le comportement indécent de certains jeunes qui dépravent nos mœurs dans divers lieux est désolant pendant la journée de 15 août. Parfois certaines « sorties » (rencontre organisées par les jeunes qui se donnent rendez-vous dans un lieu précis pour s’amuser) organisées lors de cette journée est synonyme de débauche », soutient Aminata Fam.
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