17 tonnes de riz emportées de son entrepôt: Bocar Samba Dièye n'exclut pas "la complicité de personnes qui lui sont très proches"

La série de vols continue chez Bocar Samba Dièye, l’importateur du riz. Après les 270 sacs de riz volés dans son entrepôt sis à la Sodida il y a de cela deux (2) mois par des « personnes qui lui sont très proches » selon l’importateur, des voleurs ont failli réussir à emporter 17 autres tonnes de riz. Cela s’est passé mardi dernier, vers les coups de 04 heures du matin, des malfaiteurs débarquent à la zone industrielle pour piller Bocar Samba Dièye.
 
Des sacs sont soutirés et rangés dans un camion stationné à l’entrée de l’entrepôt. 17 tonnes de riz passe du local au poids lourd qui une fois chargé à ras-bord quitte les lieux en trombe vers Pikine (banlieue). Les voleurs qui en veulent plus, un autre camion s’immobilise pour les mêmes visées. 15 autres tonnes quittent l’entrepôt pour être placés dans le camion.
 
Un citoyen qui n’a rien raté de la scène prévient Bocar Samba Dièye qui se tire du lit à 04 h13 du matin arme en main et son fils à ses côtés pour faire un crochet à la police des HLM dont les limiers investissent la Sodida où les malfaiteurs flairant la présence des policiers détalent comme des lapins abandonnant sur les lieux le second camion.
 
Mais c’est à Pikine où les choses se joueront. En effet, le chauffeur dudit poids lourd qui contient 17 tonnes de riz est pris de remords et s’en ouvre à son frère qui prévient les limiers de Pikine. La section de recherches du commissariat de la localité est mise en branle. Le chauffeur cuisiné, un nommé Fallou Séne est cueilli qui cite les gardiens et l’un des magasiniers du concurrent de Moustapha Tall qui n’exclut plus la thèse de la « complicité » car dit-il « je suis dans le commerce depuis 55 ans et 4 mois, je ne suis pas un novice dans le métier mais il y a de cela 2 mois, des voleurs avaient réussi à emporter près de 270 sacs de riz dans un des mes entrepôts et il se trouve que ces personnes m’étaient très proches. Ces malfaiteurs ont vécu chez moi pendant plus de 20 ans » sur les colonnes du journal « l’observateur ».