Installés au mois de février dernier à Tinkele, les déplacés dogons ont eu droit à la visite d’assistance et de secours du collectif des associations du pays dogon le mardi 12 mars 2019. Arrivé à Tinkele, le collectif accompagné d’une forte délégation s’est d’abord entretenu avec SidikiSamaké, chef du village de Tinkele et les trois conseillers. Juste après les mots de bienvenue suivis des présentations du 1er conseiller du chef du village, Benlen Bakayoko, AdamanDiongo s’est exprimé : « Suite à notre dernière visite ici, les déplacés dogons nous ont expliqué entre autres : les problèmes d’eau, de nourriture et d’école pour les enfants. Grâce aux soutiens et nos appels, nous avons pu avoir des moyens pour offrir un forage à nos frères déplacés. Nous sommes venus avec le technicien pour voir ce qu’il y a lieu de faire. Mais avant le début des travaux, nous souhaiterions avoir votre accord et parler surtout avec vous au sujet du lieu où le forage sera aménagé pour ces réfugiés ». Pour répondre à cette demande, le chef du village, Sidiki Samaké, âgé de 1O1 ans, a demandé au collectif de se patienter en attendant qu’il concerte d’abord le village pour éventuellement voir ce qu’il aura lieu de faire à propos de l’endroit d’aménagement. « Nous n’avons pas refusé qu’un lieu soit montré pour le forage des déplacés, mais avec le morcellement des terres, il faut qu’on fasse en sorte qu’il ne puisse pas y avoir de problèmes après », dit le 1er conseiller de SidikiSamaké avant de donner l’autorisation à la délégation d’aller à la rencontre des réfugiés. Chose qui a fait que le démarrage des travaux de forage n’a pas pu être effectif ce mardi. Arrivée au camp des déplacés, la délégation a d’abord expliqué la raison de sa présence au village avant de faire un don de 100 000F aux dogons déplacés. Interrogé sur la question, le président du collectif, s’explique : « Nous sommes à Tinkele parce qu’il y a des Maliens, notamment des dogons qui ont toujours été victimes des exactions et ont donc décidé de quitter leur village qui est Kassa, dans le cercle de Koro pour s’installer aujourd’hui à Tinkele. Donc, dit-il, nous sommes venus leur rendre visite afin d’évaluer leurs besoins, et voir comment améliorer leurs conditions de vie. Parce qu’ils vivent dans la précarité aujourd’hui, et ont aussi besoin d’aides ». Dans ses propos, Adaman explique que ces 202 réfugiés comportant 17 foyers dont une cinquantaine d’enfants, étaient régulièrement victimes d’attaques des bandits armés.
Satisfait de sa rencontre avec les notables du village, le président du collectif, montre que les 100 000F offerts sont des frais de condiment de ces réfugiés qui ont eu trois tonnes de denrées alimentaires courant février. Il finit en disant qu’une grande collection sera bientôt faite par le collectif et ses soutiens pour pouvoir couvrir certains besoins alimentaires des déplacés.
Satisfait de sa rencontre avec les notables du village, le président du collectif, montre que les 100 000F offerts sont des frais de condiment de ces réfugiés qui ont eu trois tonnes de denrées alimentaires courant février. Il finit en disant qu’une grande collection sera bientôt faite par le collectif et ses soutiens pour pouvoir couvrir certains besoins alimentaires des déplacés.
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